CTL 14 Janvier 2022

 

 

Nous avons boycotté ce CTL.

Pourquoi ?

 

Nous constatons cette année encore des suppressions d’emplois importantes dans les catégories « à portée d’engueulade », comme dirait Emmanuel Macron, soit -6C, -7B, -2A.

 

A l’inverse sont créés 3 postes A+ basés dans « la tour d’ivoire du château ».

 

Une lutte des classes est bien mise en place dans l’exercice des suppressions d’emploi.

Cela fait donc 20 ans qu’on « emmerde » la base .

 

Nous constatons également que le dialogue social dans ce département continue à être piétiné et les agents méprisés malgré une ambition en la matière affichée de la part de notre Pinocchio à la langue de bois.

 

 langue de bois

 

 A titre d’illustration …

Depuis bientôt deux ans, vos représentants ont montré et démontré leur implication concernant la crise sanitaire,  par des droits d'alertes, des interpellations , des participations aux divers CHSCT formels et informels, des comptes rendus. Il est décevant de constater que la direction revient aux errements anciens.

  • En ces temps de pandémie galopante avec un taux d’incidence de plus de 2000, le Directeur avait envisagé un nouveau CHSCT informel pour faire le point de la situation dans la semaine du 10 au 14 janvier avec tous les acteurs du CHSCT, Médecin de Prévention et Inspecteur Santé et Sécurité au Travail.

  •  Il s’était engagé également à nous donner les statistiques du télé travail obligatoire service par service.

A la date de la tenue de ce CTL, nous n’avons eu ni l’un ni l’autre alors que le taux de télétravail, mesure de protection des agents, pour notre département (45%) est le plus mauvais du Languedoc Roussillon.

Ces éléments nous auraient été utiles pour comprendre les causes, freinage des 4 fers des chefs de service, lassitude des agents, problématique organisationnelle …

 

Un vrai dialogue social aurait pu nous permettre collectivement d’améliorer la protection des agents.

 

Par ailleurs, nous avons été saisis par le site d’UZES sur l’obligation pour les agents d’accueil primaire de la mise en place du terminal de paiement électronique (TPE).

 

Ils ont été mis devant le fait accompli sans aucune concertation.

Pourquoi sommes nous attachés à un dialogue social de QUALITE ?

 

Un dialogue contradictoire, argumenté et constructif aurait permis d’éviter aux agents d’UZES de se retrouver devant cette situation improvisée qui n’a pas été travaillée en amont par la Direction locale et mis à l'ordre du jour du dialogue social dans un des CTL précédemment tenu au sujet du NRP.

 

Notre Pinocchio à la langue de bois, à l’image du Jupiter national qui fait fi des corps intermédiaires, décide seul .