25 NOVEMBRE,
JOURNÉE INTERNATIONALE
POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE
À L’ÉGARD DES FEMMES
La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été adoptée le 20 décembre 1993 par l’Organisation des Nations unies (ONU) ; elle définit ces violences comme :
« tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».
En 1999, c’est l’ONU qui a choisi de proclamer le 25/11 comme journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Quelques chiffres :
• Chaque jour en France, 1 femme meurt de la violence patriarcale, soit par féminicide, soit par suicide :
Pour 2025, déjà 150 féminicides recensés depuis le début de l’année !
• « Pas tous les hommes … mais beaucoup quand même » : Selon l’ONU, 1 femme sur 3 est victime de violences masculines dans le monde.
• Le Conseil de l’Europe rappelait en 2002 qu’en Europe, « pour les femmes de 16 à 44 ans, la violence domestique serait la principale cause de décès et d’invalidité, avant le cancer, les accidents de la route et même la guerre ».
• La grande enquête "Violence et rapport de genre" rapporte qu’une femme sur 5 est victime de violences dans la sphère professionnelle.
VSST au travail, c'est quoi ?
Les violences sexistes et sexuelles au travail sont une continuité d’agissements qui ont pour but ou pour effet de créer ou d’imposer un rapport de force, en s’attaquant par exemple à la vie privée, au physique, à l’intimité d’une personne ou de plusieurs, au sein du collectif de travail.
Il peut s’agir de la diffusion de matériel pornographique, de blagues « salaces », de questions sur la vie privée, d’attouchements, de rapports forcés.
Les manifestations peuvent être verbales, psychologiques, physiques, sexuelles.
Elles peuvent s’accompagner de pressions, de menaces, de représailles, de chantage, de discriminations.
Ces différents agissements sont qualifiés dans le Code du travail, le Code Général de la Fonction Publique et le Code Pénal : viol, agression sexuelle, exhibition ou voyeurisme, harcèlement, agissement sexiste, etc.



