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Bonjour

Beaucoup d'entre vous nous contactent en ce moment pour connaitre la situation relative à la toxicité éventuelle des masques de marque DIM. Vous trouverez ci-dessous un échange de mail entre la direction et vos représentants à ce sujet.

Message de BLI le 14 octobre

 En réponse au message que vous avez adressé au Président du CHS-CT, je suis en mesure de vous apporter les éléments de réponse suivants :

- Il n'est pas possible de dire si les masques visés par l'article de presse que vous relayez sont les mêmes que ceux distribués aux agents de la DDFiP. Ce que nous pouvons constater toutefois c'est que les masques diffusés aux agents sont également de la marque DIM, et que l'étiquette comporte une mention de traitement au "zéolite d'argent et de cuivre et au zéolite d'argent".

- Après échanges en lien avec l'ISST et le Médecin de prévention, l'ISST nous a fait part d'informations communiquées par l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité) en réponse à une interrogation concernant les risques pour la santé qui pourraient être associés à la présence d'agents biocides intégrés dans des masques de protection.
L'INRS indique que les conclusions qui peuvent être tirées de différentes études portant sur l'activité biocide de ces produits apparaît non mesurable sur la très faible fraction de micro-organismes traversant le filtre, mais que, pour autant, les risques potentiels associés à la présence de biocides pour le porteur de masque ont été à ce jour insuffisamment évalués.
Concernant spécifiquement le cuivre et l'argent, ces deux substances sont en cours d'évaluation dans l'Union Européenne, et dans l'attente de la décision d'approbation ou de non-approbation, ces substances peuvent être utilisées en tant que biocide, sur un plan réglementaire et sanitaire.

- En complément de ces informations recueillies auprès de l'INRS via l'ISST, nous vous informons que le Médecin de prévention coordinateur national est également saisi de ce sujet.

Nous vous tiendrons informé des informations complémentaires et éventuelles consignes qui pourraient nous être délivrées par les autorités compétentes.
A ce stade, en l'état des informations disponibles et mobilisables après consultation des personnes qualifiées,
il apparaît - dans le contexte sanitaire actuel - que la balance bénéfice / risque penche nettement pour la poursuite du port des masques mis à disposition des agents par l'Administration.

J'ajoute que, d'après les recherches que nous avons pu conduire, les agents biocides en cause sont utilisés dans de nombreux autres masques que ceux de la marque DIM distribués aux agents, qu'il s'agisse de masques alternatifs ou bien également dans certains masques de type "chirurgicaux".
Je souligne enfin que 100 % des masques distribués aux agents en Isère répondent à la norme AFNOR applicable à ce type de dispositifs.

En conclusion, personne ne semble à ce stade en capacité d'affirmer que ces agents biocides pourraient devenir potentiellement dangereux pour la santé, ou bien à l'inverse qu'ils sont totalement inoffensifs.
Le simple fait de respirer des particules fines de pollution dans l'air des grandes villes constitue en soit un risque - pour sa part parfaitement connu et accepté -, qui pourrait s'avérer bien plus nocif à long terme pour la santé publique que les agents biocides incriminés, le temps de l'usage de masques de protection contre la propagation de la Covid-19.

Ce message sera relayé à tous les responsables d'unité du département pour leur information, et celle de leurs agents qui pourraient les interroger à ce sujet.

 

Le 15 octobre, message de vos représentants de Solidaires Finances en réponse à BLI

Bonjour Monsieur le Président du CHS-CT,

La réponse apportée par ……. n'est en aucun cas satisfaisante et rassurante.

En effet, elle précise que « les masques diffusés aux agents sont également de la marque DIM, et que l'étiquette comporte une mention de traitement au "zéolite d'argent et de cuivre et au zéolite d'argent" ». Puis elle rajoute que « l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité) (…) indique que les conclusions qui peuvent être tirées de différentes études portant sur l'activité biocide de ces produits apparaît non mesurable sur la très faible fraction de micro-organismes traversant le filtre, mais que, pour autant, les risques potentiels associés à la présence de biocides pour le porteur de masque ont été à ce jour insuffisamment évalués ». Et pour conclure, elle indique que « personne ne semble à ce stade en capacité d'affirmer que ces agents biocides pourraient devenir potentiellement dangereux pour la santé, l'inverse qu'ils sont totalement inoffensifs ».

Par principe de précaution, les représentants de Solidaires Finances demandent que la DDFIP 38 distribue aux agents sans délai des masques chirurgicaux, non traité avec un biocide toxique, en remplacement des masques de la marque DIM.

Cordialement.

 

Et enfin, réponse du directeur de la ddfip 38 (également président du CHS-CT)

Bonjour,
Dans les moments difficiles que nous traversons, il faut savoir raison garder. Nous devons écouter les "sachants" et suivre leurs directives.
En l’occurrence, aucune directive , à ce stade, n'émane de la part des autorités sanitaires sur la nécessité de retirer ces masques. Le message BLI d'hier reprend en toute transparence l'état de la question.

 

En raison de cette dernière réponse, les représentants de Solidaires Finances 38 ne peuvent que vous conseiller la démarche suivante : dans l'attente d'une directive officielle des autorités sanitaires concernant le port de ces masques, nous vous déconseillons de les porter et de priviligier les masques chirurgicaux ou d'autres modèles de masques tissus... Le fameux principe de précaution pour nous demeure !

De plus sachez que sur cette question, notre bureau national a également interrogé la Direction Génèrale et que nous sommes en attente de réponse.

Bien sûr cette interpellation ne vise pas à remettre en cause la politique de mise à disposition au personnel de cet équipement indispensable dans le cadre des mesures de protection mais de s'assurer de leur conformité aux normes.

Cette demande est faite pour que la transparence soit apportée pour éviter des inquiétudes supplémentaires dans un contexte déjà anxiogène...

Nous restons bien évidemment à votre disposition.