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 Monsieur le président

La crise sanitaire, qui n’est pas terminée, a déjà livré quelques enseignements.Loin d’une remise en cause fondamentale de ses politiques budgétaires, économiques et sociales, le gouvernement a décidé de garder le cap emprunté depuis 2017, dans la droite ligne de ses prédécesseurs.

Ce choix touche évidemment la sphère publique. Le secrétaire d’État à la Fonction publique, devenu ministre délégué aux comptes publics a ainsi relancé, le confinement à peine terminé, la mise en œuvre de la loi dite de transformation de la Fonction publique. De son côté, la Direction générale n’a pas tardé à relancer ses grands chantiers (NRP et dé-métropolisation entre autres). Les fonctionnaires, qui sont soumis depuis plusieurs années à ces politiques d’austérité voient leur situation se dégrader : blocage des salaires et des carrières, suppressions d’emplois, réforme territoriale et dégradation du service rendu au public.

À la DGFIP, la période de confinement à peine terminée, les agents ont pu «apprécier» les remerciements du gouvernement pour leur investissement pendant cette crise sanitaire par le biais d’une ordonnance pour leur voler ARTT et congés, et en apprenant dans le même temps la baisse du nombre de jours pour enfant malade, la suppression des congés bonifiés, la confirmation de 5000 suppressions d’emplois à la DGFIP d’ici 2022, le rétablissement du jour de carence en cas d’arrêt maladie, etc...

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