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Interpellation candidats législatives 41

 

Chers camarades,

Dans le cadre des élections législatives, l’intersyndicale interprofessionnelle CGT-FSU-Solidaires a sollicité l’ensemble des candidats du département (hors extrême-droite) afin qu’ils exposent leurs programmes pour les mettre en regard des revendications du monde du travail.

Sur l’ensemble des candidats, quatre ont répondu à un questionnaire et ont accepté de venir échanger avec l’intersyndicale à la Maison des Syndicats mardi 7 juin : François Chéreau (macroniste dissident car non investi par E. Macron), Jérémie Demaline (NUPES) pour la circonscription de Romorantin ; Reda Belkadi (NUPES) et Alain Lombard (LO) pour la circonscription de Blois.

Deux ont répondu au questionnaire mais étaient indisponibles : Patrick Marion et Marc Fesneau, candidats macronistes pour les circonscriptions de Vendôme et Blois.

Les autres n’ont pas daigné répondre à notre sollicitation, ni même s’excuser. Cela en dit long sur leur conception du « dialogue social » et sur leur écoute des préoccupations des travailleurs et travailleuses.

 

En particulier sur les questions liées à la place des services publics et au maillage territorial, ainsi que sur le pouvoir d’achat des fonctionnaires, F. Chéreau (dissident LREM) a répondu qu’il entendait réinvestir les campagnes des services publics de proximité mais sans s’engager à restaurer le réseau démantelé, et était plutôt favorable à une rémunération au « mérite », la notion de rentabilité n’étant pas incohérente selon lui avec les missions de service public.

R. Belkadi et J. Demaline (NUPES) ont répondu qu’ils entendaient réellement replacer les services publics au plus près des besoins des populations, notamment le retour du réseau des trésoreries. Pour les rémunérations, un dégel immédiat du point d’indice et une convention nationale des salaires.

A. Lombard (LO) estime qu’il faut recruter massivement dans la Fonction publique pour répondre aux besoins des populations et augmenter les salaires (pas de salaire inférieur à 2000 €)

Enfin, dans sa réponse par mail, Patrick Marion (LREM) estime que la vie de nos concitoyens a été rendue plus simple par la création des Maisons France Services avec leurs accompagnateurs, y voyant là la « défense de la ruralité et le retour des services publics dans nos communes ». Pour les rémunérations, juste la mention du dégel du point d’indice.

Dans l’attente des résultats électoraux, qu’ils soient plus ou moins favorables au monde du travail, nous vous invitons à préparer les luttes à venir pour défendre et conquérir nos droits individuels et collectifs !