Des services d’Île-de-France (1 500 agents) et de métropoles régionales (1 000 agents) vont être délocalisés, d’une façon progressive sur une période de 6 ans, de 2021 à 2025. Plus de 400 communes se sont portées candidates mais seules 250 ont présenté un dossier complet et/ou exploitable.
La première sélection des 50 villes qui verront des emplois implantés vient d’être dévoilée. Une seconde vague de 15 à 20 agglomérations le sera en avril prochain.
Dans la Manche les communes de Marigny, Portbail, Carentan et Granville se sont portées candidates pour la démétropolisation. A ce jour aucune de ces 4 villes n'a été retenue. Attendons la seconde vague du mois d'avril pour connaitre définitivement le sort de la Manche.
Des questions restent sans réponse:
Quels services vont être délocalisés ? Quelle sera la gestion des effectifs ? Quel intérêt pour la population ? Par ailleurs ces emplois, qui étaient jusqu'alors assurés dans des grandes métropoles et notamment en Région parisienne, peuvent aussi se faire à distance et «les agents n'ont pas vocation à être en contact avec le public », précise le DGFIP du Cher, département accueillant ces nouveaux services.
Attendons des éléments complémentaires pour en savoir plus.