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Ce jour en milieu d’après midi a eu lieu un nouveau point d’étape concernant le plan de reprise, entre la direction et les représentants des personnels.

En introduction, le Directeur a rappelé le travail sur la prévention, les précautions prises et le travail de la direction.

Un plan de prévention dans le cadre de la reprise des activités sur le modèle ministériel a été réalisé, pour les 26 services de la direction.

SUR LES MOYENS :

Des cloisons amovibles en plexiglas seront installées sur les bureaux pour ceux qui le souhaitent. Les attributions se feront en fonction des besoins des agents. La mise en place des cloisons mobiles n’est pas un point nécessaire à la reprise, c’est un « plus » : la distance physique d’au moins un mètre étant réalisée dans tous les services.

D’ici la fin de semaine, chaque agent sera doté d’un kit comprenant 10 lingettes et 4 masques grand public.

Concernant les masques, ils sont à utiliser uniquement en cas de contact avec les usagers et pas dans les bureaux, car il ne devrait pas persister de situation ou le masque serait nécessaire.

Au CDIF, le positionnement des bureaux, sera revu afin de respecter la règle de distanciation.

Pour le moment, l’utilisation des ventilateurs est suspendue, sauf en bureau individuel.

Le nettoyage quotidien des locaux, représente un coût élevé pour la direction :+ 20 000 € pour 2 mois.

Le plan de prévention est en ligne sur Ulysse 58, avec les annexes, consignes générales et affiches. Il a été envoyé à tous les chefs de service qui doivent l’expliquer à tous leurs agents : chacun doit en être informé personnellement.

Le Directeur considère que c’est un « plus » pour les agents : « Accompagnement et appropriation » sont ses maîtres mots .

Ne pas se précipiter ni s’inquiéter, même si le feu vert est donné.

Ce ne sont pas les agents qui prennent la décision de revenir, mais cela se fera sur sollicitation.

Respecter les craintes des uns et des autres tout en restant pragmatique est la consigne.

Tout cela dans le respect des uns et des autres.

Globalement, les conditions de reprises sont jugées optimales par tous.

Les pointages reprendront, pour les présents, à compter du 2 juin.

Pour les gardes d’enfants, peu de nouvelles, sinon qu’à compter du 2 juin il sera demandé des justificatifs (mode de fonctionnement, ouvertures, horaires, des régularisations seront accordées par la direction).

Pour les agents en situation d’ASA pour raison de santé, la reprise ne se fera qu’après l’avis du médecin de prévention. Ce dernier a été destinataire de la liste des collègues concernés. Les agents ont été informés, dans le cadre de la discussion avec les RH, qu’ils devaient d’eux-mêmes prendre ce contact.

Le télétravail continue tant que possible. Des solutions de déploiement continuent d’être mises en place. Pour l’instant le matériel attribué reste aux agents.

Un point va être fait, mission par mission sur ce qui s’est passé pendant la période. Un accompagnement sera donné pour tous, surtout les agents qui se sont trouvés en situation d’isolement.

Toutes les demandes de remboursement de frais de repas faites par les agents ont été payées au tarif de 17,5€.

Il y a distorsion avec les agents qui ont demandé à bénéficier des tickets restaurants et ceux qui y sont éligibles : ceux qui n’ont pas les tickets n’ont pas droit au remboursement. Les agents qui bénéficient des tickets vont devoir opter pour une suspension de ces derniers dans la période de remboursement.

Dès la reprise des offres des cantines, soit le 02 juin, ce type de remboursement de frais cessera.

Des discussions sont en cours avec le secrétariat général, car les conditions tarifaires des tickets restaurant vont évoluer.

Un cumul de circonstances bien difficiles à régler, même si la direction a été assez souple dans sa gestion.

Des lundi 02 juin, la cantine de l’AGORA sera ouverte mais uniquement pour un service de panier repas (des informations devraient être données dans la semaine). De même, une réflexion avec les trois associations est en cours sur une proposition de restauration « finance ».

LES CONGES

La situation individuelle des prélèvements se fera finalement au 31 mai, pour la déclinaison de l’ordonnance et non pas au 11 mai. Deux périodes distinctes : du 16 mars au 16 avril, soit 23 jours et du 17 avril au 31 mai, soit 28 jours.

Les télétravailleurs ne sont pas concernés par l’application de l’ordonnance, ni les agents qui ont été en congés maladie.

De même, la direction a décidé, sur la demande des représentants du personnel, de considérer les personnels qui ont travaillé partiellement en roulement régulier, comme les télétravailleurs. Leur temps d’autorisation spéciale d’absence (ASA CA 030), est neutralisé.

Pour les agents qui ont bénéficié d’ASA CA 030 sur la totalité de la période soit 51 jours, il y aura une retenue de 5 jours pour la première période + 5 jours pour la seconde période ainsi que 2 jours RTT (car les périodes pendant lesquelles l’agent n’est pas en position d’activité n’ouvrent pas droit à l'acquisition de jours ARTT soit 1 ARTT au-delà de 19 jours d’ASA) soit 12 jours.

Suite à la demande de la DG de considérer la journée du 22 mai comme une autorisation d’absence exceptionnelle et non un CA, la retenue de congés est encore augmentée d’un jour soit 13 jours au total.

À la demande des représentants du personnel qui trouvent cette situation anormale (le 22 mai étant un pont naturel), la direction s’est engagée à une réflexion à ce sujet afin de maintenir un maximum de retenue de congés de 12 jours.

Un arrondi favorable sera appliqué au titre de chaque période et la direction réitère sa position concernant l’application de cette ordonnance de manière rétroactive (avant le 30/04) afin de ne pas faire perdre aux agents concernés par cette mesure les deux jours de fractionnement.

D’après le Directeur, « nous sommes au mieux de ce que l’on peut faire ».

POINT SUR LA CAMPAGNE IR :

Pour la saisie des déclarations, la direction a prévu un renfort pour Nevers par :

-les EDR

-par la DDFIP, 2 fois 0,5 agents

-et par l’ENFiP, 2 fois 2 agents.

Les représentants du personnel font à nouveau état de la fatigue et du stress des collègues des SIP. Ils dénoncent à nouveau la pression pour le comptage des déclarations « papier » et déclarent que la comparaison avec les chiffres de l’année passée n’a pas de sens : cette année étant particulière avec la création de la déclaration automatique.

Sur la question de la pose des congés cet été, la direction répond qu’il n’y a pas de restriction particulière connue pour le moment.

Quant à l’octroi de casques pour le téléphone, le recensement a été fait.