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Suite au droit d’alerte de SOLIDAIRES FINANCES PUBIQUES et CGT FINANCES PUBLIQUES du 02 octobre 2020 impactant le service d’accueil du CFP côte vermeille, une enquête a été diligentée par le signataire du droit d’alerte.

Cette dernière a été réalisée du 12 au 14 octobre 2020 avec une représentante de la direction pour évaluer, analyser et faire le point sur les conditions de vie au travail des agents impactés.
Malheureusement, alerter (et cela fait déjà un moment), montrer et expliquer à la direction que les conditions d’accueil sont catastrophiques pour les usagers, mais encore plus pour les agents
concernés, ne semble servir à rien. Pour ces derniers, c’est pire : C’EST L’ENFER !! 
 
La direction a-t-elle réagi ??
Mais que nenni !!!!
 
Nous sommes le 19 octobre à 8h30 et ce matin c’est BIS REPETITA MAIS EN PIRE !!!
En clair pour l’accueil ce jour, en réception généraliste, il n’y a que 2 AGENTS !!!! sur 8
prévus !!!!!
Avec comme quotidiennement un nombre considérable d’usagers de plus en plus vindicatifs.
Et sur ces 2 agents présents, 1 EDR et 1 ALD et C’EST TOUT !!!
Pour palier au problème, la direction locale a mandaté un directeur adjoint afin de calmer les esprits. 
Et là, nous nous apercevons encore une fois que l’incompétence directionnelle amène et provoque une situation inadmissible.
Après moultes discussions avec les 2 agents présents pour l’accueil et les représentants des personnels, le verdict tombe :
Devant l’impossibilité du représentant de la direction locale à gérer cette situation très tendue, et ne trouvant aucun agent susceptible de palier à cette inorganisation, ce dernier campe sur sa position en disant : «nous sommes un service public !!!» et donne quand même l’ordre d’ouvrir le centre au public.
Seul renfort apporté, une cheffe de service et un de ses agents, incité à venir l’épauler à l’accueil.
Quel gâchis, malgré le professionnalisme des vigiles pour calmer les esprits, la foule amassée devant le centre rentre dans le hall d’accueil, excitée comme jamais.
Là encore, nous déplorons et attestons du manque de considération de la direction locale. Elle nous montre clairement son mépris le plus total envers ses agents.
Là encore, nous pointons du doigt les choix directionnels (détachements d’agents sans
compensation) et pseudo-réorganisation de ce service (APSRV forcé).
Les représentants de Solidaires Finances Publiques resteront vigilants sur les conditions de vie au travail de l’ensemble des agents.