L’usage du numérique prend une place grandissante dans les relations de travail dont la banalisation ne doit pas nous faire oublier que des dérives possibles existent quant à l’usage de certains dispositifs. En effet, de plus en plus d’entreprises et d’administrations utilisent et multiplient les dispositifs de surveillance des salariés : géo localisation, vidéosurveillances, contrôle des horaires, des messageries électroniques, écoutes et enregistrement des appels téléphoniques. « Il est 10H02 et vous n’êtes pas à votre poste de travail », « vous avez passé trop de temps avec cet usager », vidéos tournées à l’insu des caissières par des caméras dissimulées, il s’agit là de nombreuses pratiques contraires au droit du travail.


A la DGFiP, la nécessité indiscutable de protéger les fonds a rendu nécessaire l’installation de caméras, qui peuvent également servir à protéger les agent-e-s, notamment en cas d’agression. Malheureusement, certaines dérives ont parfois lieu pour surveiller les agent.e.s sur leur poste de travail…


Alors qu’est-ce qui est autorisé ? Quels sont les droits et obligations des directions et quels sont ceux des agent·e·s ? Solidaires Finances vous informe !


A plusieurs reprises, notamment sur le site de Paganini, les représentant·e·s de Solidaires Finances au CHSCT de Paris ont pu constater que l’usage des caméras pouvait être détourné, en surveillant les postes de travail des agent·e·s.

C’est pourquoi Solidaires avait demandé d’inscrire ce point à l’ordre du jour du CHSCT du 18 septembre 2018. Vous pourrez lire notre compte rendu de séance à la fin de ce bulletin, et notamment les engagements de la Direction suite à notre interpellation.

pdf201810_CHSCT_du_bon_usage_des_camérasl.pdf