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Liminaire du Comité Hygiène et Sécurité et Conditions de vie au travail du 4 octobre 2021

Madame La Présidente,

Voilà plus de 18 mois aujourd’hui que nous subissons la crise sanitaire de la COVID-19 ;
Même s’il semble que la situation s’améliore, nous ne sommes cependant pas à l’abri d’un rebond ou de l’apparition d’un nouveau variant.
Malgré cette situation, vous avez continué à mettre en œuvre le Nouveau Réseau de Proximité, alors que nous vous avions demandé une pause.

Au 1er janvier 2022, la presque totalité de celui-ci sera mise en œuvre, MAIS A QUEL PRIX ?
Nous vous avons plusieurs fois alerté lors de différentes instances sur les conditions de vie au travail de nos collègues de SGC,
OUI, Mme La Présidente, le travail fatigue, mais à ce stade ce n’est plus de la fatigue mais de l’ÉPUISEMENT.

Les agents des SGC sont en souffrance depuis la mise en place de ceux-ci « sans concertation », les ersatz de groupes de travail en sont la preuve. Les blocs fonctionnels sous-dimensionnés (en particulier les blocs « marchés » et « payes ») mais pas seulement, font perdre tout intérêt au travail, pourtant précédemment riche et varié.

Cette nouvelle organisation du travail, n’est autre que la conséquence de la diminution des effectifs qui dure depuis plus de 20 ans. Les agents souffrent de conditions de travail extrêmement dégradées du fait qu’on leur demande d’en faire toujours plus avec toujours moins de moyens. Cette politique délétère n’est accompagnée d’aucune réflexion sur l’organisation du travail ni d’analyse des tâches des agents au sein de processus de travail de plus en plus mouvants. L’amoncellement de réformes qui se suivent en cascade ne fait plus sens. Les agents, bien que souvent très attachés à leurs missions de service public, arrivent parfois à en perdre le sens de leur travail, le plus souvent leur moral est touché.

Aussi, Mme La Présidente, nous vous ALERTONS encore aujourd’hui, car après les SGC, c’est au tour des PCE, SIE et SIP d’être concernés par des fusions.
Et que le MEPRIS, nous disons bien le mépris, c’est effectivement le ressenti des agents actuellement, s’arrête et que soient organisés de « vrais » groupes de travail, avec de vraies questions et réflexions techniques, que soient apportées de vraies réponses, sans s’entendre répondre que c’est « comme çà et pas autrement ».

Nos collègues grondent, Mme La Présidente, il faut les entendre, mais surtout éviter de reproduire les mêmes erreurs que pour la mise en place des SGC.
Le dialogue qu’il soit social ou pas, est la pièce maîtresse d’une concertation réussie, or SOLIDAIRES FP 95, ne peut que dénoncer l’absence de celui-ci.