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Nous ne reviendrons pas ici sur les annonces de Bayrou sur le futur budget mais évidemment si ce budget était amené à être adopté cela serait catastrophique pour les salariés, les retraités, les fonctionnaires et les plus précaires. Les reculs sociaux annoncés sont d'une rare violence. 

Face à cela, nous ne pouvons  pas attendre une éventuelle censure mais faire en sorte de construire une mobilisation d'ampleur et sur le long terme pour les faire reculer et remettre au coeur du débat la justice fiscale, justice sociale et justice environnementale. Pour cela, nous devons expliquer aux agentes et agents de la DGFiP ce qui est entrain de se passer, expliquer au plus grand nombre les conséquences d'un tel budget pour notre direction, nos conditions de travail, l'exercice de nos missions et plus globalement pour notre modèle social.

Par ailleurs, nous avons appris en lisant Acteurs Publics qu'il était prévu 550 nouvelles suppressions d'emplois en 2026 et 600 en 2027 à la DGFiP. Ces chiffres annoncés par Amélie de Montchalin à la commission des finances ne sont certes pas encore validés puisque les arbitrages ne sont pas terminés… mais cela nous donne une sacrée indication de leurs projets mortifères. Sans oublier qu'à partir de 2027, si le budget est adopté, il faudra aussi ajouter le non remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite.

S'ajoutent donc à ces chiffres le non remplacement d'un fonctionnaire sur 3 partant à la retraite.

Si on prend pour référence le Rapport Social Unique (RSU) 2023, les 60-64 ans représentent environ 13 000 personnes, soit à peu près 2600 départs en retraite par an, et 1 sur 3 réprésente 900 personnes non remplacées sur une année.

En synthèse, on obtient :

Donc en 3 ans nous risquons de perdre à minima 2950 emplois… C'est évidemment pour notre administration, une bascule ! 

Nous te souhaitons si ce n'est pas encore le cas, de très belles vacances et si tu lis ce message en y revenant, une très belle reprise.