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Qu'est-ce qui se passe le 11 mai ? 

 

Depuis, quelques jours et à juste titre, nous nous demandons tous :
Qu’est-ce qui va se passer le 11 mai prochain et comment cela va se passer ?

A l'heure où nous écrivons ces quelques lignes, nous n'avons pas toutes les réponses et nous espérons vous les fournir au plus tôt. 

Le 11 mai, tout le monde dans les services ? Non !
Comme vous le savez le gouvernement a annoncé le début du dé-confinement pour le 11 mai prochain. Mais comme l'a indiqué Édouard Philippe mardi 28 avril devant l'Assemblée nationale, ce sera
un dé-confinement progressif .

A ce jour, la direction des Alpes de Haute Provence attend les grandes lignes directrices du Plan de Reprise d'Activité (PRA) de la Direction Générale pour élaborer le sien. 

Cela veut dire concrètement que, pour le moment, rien ne change pour la majorité d'entre nous. Aucun.e chef.fe de service ne doit faire revenir  tous les collègues en présentiel le 11 mai prochain.
Le Plan de Continuité d'Activité avec les missions prioritaires sont toujours à l'ordre du jour ainsi que les plannings de rotation.

Le télétravail c'est fini ?  : Non !
Là  encore, le message du gouvernement et de nos ministres est clair : le télétravail doit être maintenu et  privilégié au sein de la DGFIP.
Et c'est  par conséquent la stratégie que devra appliquer  la DDFIP 04. 
Si vous êtes en télétravail, vous restez en télétravail jusqu'à nouvel ordre, votre chef.fe de service ne peut pas vous demander de revenir en présentiel. 

Autorisation d'absence pour cause de fragilité, vulnérabilité (que vous soyez la personne vulnérable ou qu'il s'agisse de l'un des proches avec qui vous vivez )  : le dispositif est maintenu !
 Lors du point ministériel du 4 mai, Olivier Dussopt a indiqué
que  le dispositif continuera de s'appliquer.
N'oubliez pas, de contacter 
notre médecin de prévention pour  régulariser votre situation.

Autorisations d'absences pour garde d'enfants jusqu'au 1 juin et à partir du 2 juin : 
Comme vous le savez, les crèches, écoles maternelles et élémentaires devraient rouvrir à partir du 11 mai sur base de volontariat des parents.
Mais au-delà des effets d'annonce, la réalité sera un peu plus compliquée.
En effet certain
(e)s villes/villages du département  ont d'ores et déjà fait savoir que les conditions ne seraient pas réunies pour permettre une réouverture. 
Lors de l' audioconférence du 29 avril entre les organisations syndicales de la  Fonction Publique  et Olivier Dussopt, ce dernier a annoncé : 
du 11 mai jusqu'au 1er juin : maintien des autorisations d'absence de droit pour garde d'enfants.
-
A partir du 2 juin : les ASA pour garde d'enfants ne seront plus accordées de droit.
Il faudra fournir une attestation d'impossibilité de prise en charge scolaire ou pour garde d'enfants :
si les parents ne veulent pas re-scolariser leurs enfants  à compter de cette date, ils et elles devront poser des congés.
Il leur faudra choisir entre la sécurité sanitaire de leurs enfants et leur travail !!!
Au-delà de l'odieux choix que le gouvernement leur impose, la gestion de la garde des enfants sera un véritable casse-tête et un élément très anxiogène pour les parents.

Vol de nos ARTT et de nos congés après le 11 mai. 
A ce jour, rien n'est encore prévu… mais malheureusement avec ce gouvernement tout est possible et tout démontre qu'on peut légitimement s'attendre au pire.
Par ailleurs, nous  n'avons toujours aucune précision quant aux  modalités d'application à la DGFIP de l'ordonnance qui prévoit déjà le pillage de plusieurs (jusqu'à 10 jours) de nos RTT et CA (pour la période s'étalant du 17 Mars au 11 mai).

****Pour information, Solidaires Fonction Publique a déposé un recours au Conseil d'État contre cette « ordonnance de la honte ».
Et notre recours a déjà passé une première étape importante puisque le Conseil d'État a demandé au gouvernement  qu'il produise un mémoire en défense  suite à notre requête.
A ce stade  cela ne nous garantit bien évidemment pas encore une victoire juridique mais cette injonction indique déjà que nos arguments sont fondés et recevables. 

Réouverture au public : 
 Elle n'est heureusement pas encore  à l'ordre du jour ! 

Nous espérons avoir ici répondu à vos principales interrogations dans la perspective de ce dé-confinement qui s'annonce « progressif ».
N'hésitez toutefois pas à nous contacter pour toutes  questions, ou autres difficultés .

 

Plus que jamais être Solidaires est une nécessité.

Plus que jamais défendre nos droits, nos conditions de travail, nos missions, et notre Service public est une urgence !