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Publication tirée du site national, à lire attentivement. On ne pourra plus dire qu'on ne savait pas...

Les annonces destructrices pour la DGFiP et pour la Fonction publique dans son ensemble s'accumulent. Les pièces du puzzle s'assemblent une à une dessinant un paysage apocalyptique pour les 3 prochaines années.

L'objectif du gouvernement : supprimer 50 000 emplois dans la Fonction publique d’État d'ici 2022.

Combien pour la DGFiP : entre 18 000 et 25 000.
Dans le même temps : 16 000 collègues partiraient à la retraite.
A l'horizon 2022, ce sont donc entre 2 000 et 9 000 agents qui se retrouveraient sans mission, sans résidence, sans chaise !

Comment ?

En externalisant, en privatisant, en supprimant des missions

En restructurant dans tous les sens

En accentuant la dématérialisation

Cerise sur le gâteau

Le Préfet aura la main mise sur les fonctions supports (budgets, logistique, informatique, RH), mais sera aussi partie-prenante en matière d'exercice des missions, d'allocation des moyens d'organisation structurelle.

Et tout est prêt pour que nous subissions

D'autant que la loi Fonction publique prévoit

Notre avenir se joue MAINTENANT !

La DGFiP va contractualiser avec la direction du budget un contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens. Signature prévue fin mars début avril ! Une fois paraphé, nous aurons certes de la visibilité, mais TOUTES les restructurations seront actées, et TOUTES les suppressions d'emplois seront fixées pour trois ans.

Depuis trois semaines, à l'appel de l'intersyndicale DGFiP, plusieurs départements sont dans l'action, certains de manière continue, sous des formes qui préservent le budget des agent.es engagé.es... Et qui fonctionnent.
voir ici : https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/actions/solid-actions.html

Au niveau national, nous avons interpellé les ministres, tantôt l'intersyndicale DGFiP, tantôt l’inter fédérale Finances, deux ou trois fois depuis la mi-janvier. Mais ils nous ignorent, tout comme le DG et les directeurs qui savent à quelle sauce nous allons être dévorés si nous ne faisons rien.

Il est temps que TOUT le monde s'y mette, vacances ou pas vacances ! Réunissez-vous partout, pour décider des opportunités d'agir et des modalités d'actions !

Il y a péril en la demeure !

pdf2019-02-14_-_CAP_2022_-_ce_qui_nous_attend_-_tract_bn_190212.pdf