Ce lundi 24 février, nous avons rencontré le Directeur Général Adjoint, sous le même format que la Directrice Générale le 25 novembre dernier. Loin d'être dupe de l'aspect très formel de l'exercice qui vise plus à nourrir un publi-reportage sur Ulysse qu'à écouter les revendications émanant du terrain, Solidaires Finances Publiques 13 s'est malgré tout rendu à ce rendez-vous afin d'y porter la colère de notre communauté de travail.
Vues les conditions particulièrement contraintes du temps accordé, Solidaires Finances Publiques 13 a rappelé qu'un dialogue social digne de ce nom reposait sur une confiance mutuelle et que cette dernière avait récemment été abîmée par un manque de respect de la parole donnée, l'illustrant par trois exemples de portée nationale : la suppression de 550 emplois contrairement aux engagements du Cadre d'Objectifs et de Moyens (C.O.M.) 2023 - 2027, le déménagement du site de Marseille Sainte-Anne qui foule au pied le protocole d'accord du 21 juin 2013 validé par la Direction Générale et l'admission de seulement 686 candidats (plus 64 supplémentaires depuis hier) au Concours Interne Spécial (C.I.S.) de Contrôleur 2025 malgré une publication au Bulletin Officiel du 9 octobre 2024 annonçant 816 places.
Nous avons évoqué la question de l'indemnisation à 90% des jours de congé maladie ordinaire, le sujet du congé hormonal, le développement accru de l'intelligence artificielle... Et fait remarquer au Directeur Général Adjoint que s'il se félicitait du "Nouveau Réseau de Proximité" (N.R.P.), particulièrement au sein de la sphère du secteur public local, nous ne portions pas la même vision de la qualité de service rendu à l'usager que lui, ni même des dangers de l'externalisation des tâches dévolues.
Aucune réponse sur les conditions de vie au travail des agents. Aucune réponse sur le désengagement financier de la Métropole et du Département dans les Espaces France Service (E.F.S.) de Marseille, pourtant parangon de la relation à l'usager post N.R.P..
Après une attaque contre notre organisation syndicale, accusée d'alerter extra muros sur les conséquences à venir pour les collectivités locales de la gestion des Taxes d'urbanisme, le Directeur Général Adjoint est donc reparti. Mais avant, alors qu'il feignait la remise en cause en affirmant, au sujet du fiasco G.M.B.I., que "nous avions mis du temps collectivement à réagir", Solidaires Finances Publiques 13 a conclu en lui rappelant que si les Directions avaient entendu et écouté les multiples alertes sur le sujet bien en amont du crash, les collègues en première ligne n'aurait pas subi ce désastre. C'est aussi ça un dialogue social de qualité. Encore faut-il le vouloir pour le mettre en oeuvre, à la DRFiP PACA 13 comme à Bercy.