Le Comité Social d'Administration était convoqué le 4 novembre sur "la mise en place du SIP de demain à Dreux".
Sous cette expression pompeuse, se cache en réalité une énième réforme et une réorganisation de la mission pour tenir compte des changements intervenus ces dernières années, mais surtout pour pallier les suppressions d'effectifs intervenues et....à venir.
Au programme : diminution des plages d'accueil physique, augmentation des permanences téléphoniques pour le national, présence dans les France Services, contrôle sur pièce « d’initiative » et au final polyvalence de toutes et tous.
Après avoir longuement évoqué ces points nous avons interpellé le Directeur, qui se gardait bien d’aborder le sujet, sur le scandale de la future perte de la prime d’accueil en raison de la répartition de la mission entre tous les collègues du SIP.
L’administration centrale à semble-t-il été saisie de cette épineuse problématique !
Alors, pourquoi envisager ce SIP de l’avenir sans attendre ces réponses et les conclusions des réflexions en cours au niveau de l’interrégion ?
Enfin, autre écueil, et non des moindres, la future installation. Elle ne peut bien sur pas recevoir notre aval. 2 plateaux de moins de 100 m² chacun pour 15 postes de travail sur l’un et 10 postes sur l’autre ! Ce n’est bien évidemment pas suffisant et pas tenable.
Réponse de la direction : les absences naturelles (vacances de poste, congés, TT, temps partiel….) permettront de travailler dans de bonnes conditions tout en respectant les normes de la circulaire Borne sur la politique immobilière de l’État (16 m² de Surface Utile Brute par résident c’est-à-dire en y incluant les halls, les couloirs, les espaces d’accueil, les restaurants administratifs, etc.).
Devant ce non-sens, surtout lorsque l’on connaît les contraintes du bâtiment en termes d’aménagement (une grande partie des surfaces sont non utilisables pour y travailler), nous avons réclamé à cor et à cri que les collègues soient installés dans des espaces de travail dignes de ce nom.
Quoi qu’il en soit, selon la direction, nous ne devons pas nous inquiéter ! Les collègues ont été consultés, associés, ils ont proposé de mettre les bureaux supplémentaires dans des surfaces déjà très contraintes et ils ne souhaitent rien d’autre. Ils sont donc d’accord !
Vote contre de toutes les organisations syndicales représentées au CSA. Deuxième convocation le 13 novembre. Nous y serons et espérons y trouver une autre écoute. Nous espérons aussi la présence de l’inspecteur santé sécurité au travail pour avoir un avis éclairé !
