1) Fermeture antenne PCRP Châteaudun et transfert des 2 emplois sur Chartres
Fidèles à leur combat, toutes les organisations présentes en première et deuxième convocation ont voté unanimement contre.
Nous avons exprimé notre crainte quant au devenir des antennes dites "pérennes" du département (SPF, SIE, SIP, PCE), car quand un exécutant reçoit l’ordre, il l'exécute, quitte à se contredire et à revenir sur des acquis, c’est bien connu.

2) Pont naturel du 10 Mai 2024
Malgré notre insistance lors des différentes réunions, le directeur est resté inflexible sur ce sujet.
Quelle obstination à aller à l’encontre de la réalité des familles (écoles fermées notamment) et de la probabilité d’un accueil réduit ce jour.
Si prompt habituellement à proposer des ponts naturels, il se réfugie cette fois-ci derrière un faire valoir : la réception du public pendant la campagne déclarative.
Profondément attaché au service public, Solidaires aurait pu souscrire à cet objectif mais la raison impose ses limites. Comme à chaque évocation des ponts naturels, la revendication que nous avons portée est d’octroyer une autorisation d’absence à tous.
Cerise sur le gâteau, la Directrice Générale, Mme Amélie Verdier, sera en visite dans les services du département ce jour là. Nous ne doutons pas de son empressement à venir en aide aux collègues présents !

3) Cadre d'Objectifs et Moyens
Comme toujours, beaucoup d’objectifs chiffrés, avec peu de moyens. Le numérique, et l’intelligence artificielle feront le reste. A ce stade, pas de précisions sur les conséquences de son déploiement en Eure te Loir.
Pour Solidaires un objectif marquant entre autres, le n° 10 : « la mobilité et la prise de risques seront « valorisées » ! Que faut-il entendre par là ? Le ministre de la fonction publique y répondra certainement dans les semaines à venir et la note risque d’être salée.

4) Rapport de visite du SIP Chartres Dunois et Perche
Il fait suite à nos interventions début 2023, lors de la fusion des SIP de Chartres Nogent et Châteaudun, pour dénoncer, à la fois des conditions de travail dégradées pour certains plus que d’autres, mais également des pertes de missions. Ce rapport rédigé par le médecin du travail, l’assistante de service social, et l’assistante de prévention est consternant par l'amplitude du malaise qu'il décrit. Très fouillé, et faisant suite à la visite des différents sites et pôles en septembre et octobre, il met en évidence une surcharge de travail et une polyvalence pour les collègues du PRU qui induit une charge pour les autres pôles sollicités en renfort. Les sous-effectifs sont pointés du doigt dans la mesure ou ils génèrent "stress et souffrance avec un retentissement physique et moral".
Pour nous, il s’agit bel et bien d’une casse de services qui fonctionnaient, et d’une désorganisation du travail au détriment des collègues et des usagers.
S’il y a bien un élément positif qui en ressort, c’est que les collègues restent soudés.
La direction va établir un tableau de suivi de ce qui ne va pas !

5) Convention des cadres B et C
Plus qu’une convention, une action de communication sur un sujet fondamental qui aurait mérité une approche plus concrète et plus ciblée et non une longue énumération des sujets à traiter pour parvenir à des améliorations. Bien entendu chacun, chacune peut à son niveau changer ses habitudes. Mais se concentrer collectivement sur quelques points nous semble plus efficace.
Nous avons regretté que ce sujet central ne soit pas abordé en commun, catégories C, B, A.
Les collègues ont apprécier de se retrouver et certains ont exprimé la nécessité d’avoir une approche plus incitative avec un accompagnement financier plus marqué par la DGFIP et l’Etat.
Pour la direction, il s’agissait d’une première convention qui peut être améliorée. Au surplus, chaque collègue va être formé !

6) Déménagement du Pôle Relation Usagers du SIP de Chartres et de la compta DDFIP
Faute de réunir ensembles et avant projet, les collègues, la direction et les représentants du personnel, une délégation de la Formation Spécialisée du CSA s’est rendue dans les locaux pour faire un état des lieux qui s’avèrent sous dimensionnés.
Vote unanime d’abstention en raison de l’amélioration apportée par la direction sur l’insonorisation de la future cellule téléphonique. Il ne s’agit nullement d’un blanc-seing, car pour nous l’ensemble du hall d’accueil de Chartres doit être revu. De plus, les locaux vides à l'issue de ce regroupement doivent rapidement permettre une meilleur installation des collègues, en particulier ceux du SDIF.

7) Travaux Bâtiment A Dreux
Le désamiantage du bâtiment A a commencé. Il durera plus longtemps que prévu car, ô surprise, il y a 2 couches de revêtement amianté à enlever.
Les revendications des collègues, que nous avons soutenues, ont été entendues et ont permis le repositionnement souhaité de la cellule téléphonique du SIP dans un endroit plus propice du bâtiment rénové.

8) Budget de la Formation Spécialisée
Dans la lignée des dépenses structurantes, comme déjà réalisé avec les salles de convivialité, la formation spécialisée du CSA soutien la création d’une salle de détente ouverte à toutes et tous au centre des finances de Chartres.
Le projet est à l’étude.

9) SDIF, bilan dès 1 an
Une nouvelle organisation depuis début 2023 mais toujours un manque d’effectifs et une crainte évidente sur l’avenir proche.
Non, non et non, les applications ne fonctionnent pas et les anomalies en grand nombre persistent voire augmentent.
De l’optimisme nous dit-on ! Oui, encore faudrait-il qu’il ne s’accompagne pas d’une une amélioration qui rime avec pression sur les résultats.

10) Campagne déclarative impôt sur les revenus.
Le bilan 2023 met en évidence une augmentation des accueils physiques et téléphoniques. Pour autant, le SIP de Chartres Dunois et Perche a supporté 2 suppressions d’emploi au 01/01/2024 … cherchez l’erreur.
La nouvelle campagne déclarative IR débute. Souhaitons qu’elle se déroule sereinement !
Comme à l’accoutumée, nous avons défendu le strict respect des temps maximum des permanences téléphoniques dans l’ensemble des services durant les semaines à venir.
La récente multiplication du nombre de « coaching téléphonique » ou contrôle qualité au centre de contact ne semble pas émouvoir. Néanmoins, cet « accompagnement » (dixit la Direction) constitue une fois de plus une pression injustifiée.
En tout état de cause, cela n’aura pas les vertus d’une véritable formation.

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Heure mensuelle d’information
Protection sociale complémentaire

Avec David Boilet, membre du bureau national de Solidaires Finances Publiques

Mardi 2 avril 2024
9 h15 SGC de Chartres métropole
10 h 45 THD
13 h 30 Centre de contact
15 h Chartres république salle informatique

Vendredi 5 avril 2024
10 h Chateaudun
14 h 15 Dreux

La section Solidaires Finances Publiques d’Eure et Loir organise, avec la fédération Solidaires Finances, une heure mensuelle d’information consacrée aux négociations en cours sur le projet d’accord collectif de protection sociale complémentaire (PSC).

L’ordonnance du 17 février 2021 met fin au système d’assurance complémentaire individuelle santé et prévoyance facultative que nous connaissions jusqu’à l’heure (la mutuelle). Après qu’un accord ait été signé au niveau fonction publique, les négociations ministérielles qui visent à doter les agentes et les agents du ministère des finances d’une déclinaison spécifique sont en cours.

David Boilet, du bureau national de Solidaires Finances Publiques, représente la fédération Solidaires Finances dans ces négociations. Il viendra vous présenter le nouveau dispositif qui devrait entrer en vigueur le 1er juin 2025, les revendications de Solidaires Finances et les premiers résultats obtenus pour améliorer la couverture santé et prévoyance des agentes et des agents. Il répondra à toutes vos questions sur le sujet.

Une autorisation d’absence équivalente à la durée de la HMI est délivrée à toute et tous, titulaires ou contractuels.

 



 

 

Bonjour à toutes et tous, ci dessous déclaration liminaire au comité social d'administration du 21/03/2024

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Madame la Présidente,

Comme tant de luttes le montrent, l’aspiration à vivre dignement avec de justes rémunérations est au centre des préoccupations.

Les errements des décideurs d’état et en particulier ceux du ministre de l’économie qui a largement dilapidé pendant plusieurs années les fonds publics ne doivent pas faire porter sur les agents des finances publiques l’austérité qu’il prône maintenant à mots couverts, ne sachant plus à quel saint se vouer.

Déjà dans notre déclaration liminaire du 5 octobre dernier nous défendions une réponse urgente à l’appauvrissement des fonctionnaires.

Depuis, le ministre de la fonction publique a multiplié les provocations en ne tenant aucun compte, encore une fois pour 2024, de ce que nous vivons au quotidien depuis 2022.

Depuis, les directeurs généraux n’ont pas daigné mettre en œuvre une véritable amélioration de notre indemnitaire et la négociation engagée en septembre n’aboutit à rien.

Il est tout simplement écœurant de voir avec quel mépris les prédécesseurs de Mme Verdier se sont comportés en reportant sine die le versement d’une obole. Il serait d’ailleurs heureux qu’elle acte au plus vite un véritable rattrapage et nous espérons que les nombreux directeurs qui la rencontrent ce jour porteront haut et fort cette attente.

Alors oui, la grogne exprimée en octobre, puis hier par près d’un collègue sur 5 en grève en Eure et Loir est légitime. Soyez en convaincue, madame la présidente, au-delà de ce chiffre conséquent pour un petit département, beaucoup plus nombreux sont les collègues victimes qui veulent simplement vivre sans avoir à se soucier des fins de mois.

L’augmentation générale de nos rémunérations est d’autant plus attendue en cette période d’évaluation professionnelle où l’administration est prompte à fixer de nombreux objectifs à ses personnels sans pour autant reconnaître de manière sonnante et trébuchante leur engagement sans faille.

Nous aurons évidement tout loisir de revenir tout à l’heure sur cet enjeu majeur, largement commenté dans le COM !

Dans cette période, Solidaires Finances Publiques n’aura donc de cesse de porter à tous les niveaux une juste revalorisation salariale.

Nous terminerons cette déclaration liminaire en vous sollicitant à nouveau pour reconsidérer la position prise par le directeur départemental sur la journée du 10 mai. La justice entre les collègues pousse bien entendu à fermer les services qui ne pourront fonctionner correctement sauf à pénaliser certains. Le bon sens, en particulier avec la fermeture des écoles, pousse également à cet aménagement. Au demeurant, vous l’avez constaté lors de la COP DDFIP 28, la fermeture d’un service administratif n’est pas si pénalisante que vous le craignez, d’autant que la date butoir de dépôt n’est fixée qu’en fin de mois. Ce geste constituerait certainement un début d’attention porté aux collègues. Nous savons pouvoir compter sur votre force de persuasion, madame la présidente et nous vous en saurons gré.