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Le message publié sur Ulysse 48 à l’occasion du départ de notre directrice a interpelé bon nombre de nos collègues.


Hormis le fait qu’elle parte au terme de 3 ans et 3 mois d’exercice en Lozère, qui semble être juste un peu plus que le tarif moyen, ses remerciements nous semblent très ciblés.
Cela fait certainement partie du protocole de remercier les agents le jour de son départ, mais nous aurions peut-être apprécié que notre « détermination et notre très haut niveau de professionnalisme, notamment dans les moments les plus difficiles, humainement et/ou dans l’évolution de nos missions » soient mieux reconnus tout au long de ces trois années, ce qui n’a pas toujours été le cas.


Nous avions déjà fait remarquer, lors des rencontres avec les cadres B et C, que la communication sur l’intranet local relayait beaucoup la signature de conventions avec des collectivités locales, ce qui avait été fortement nié par l’équipe de direction.
Force est de constater que dans son message, « elle en remet une couche ».
La mise en avant de « l’affirmation de la position de la DDFIP comme partenaire constructif et incontournable auprès du Préfet et de ses représentants, […]. » peut également interpeler : la DGFiP n’a jamais eu cette vocation, et de tous temps les directeurs départementaux se considéraient au même niveau hiérarchique. Les choses ont visiblement évolué.
Le plus choquant, c’est qu’il n’y a pas, dans ce message, un mot pour la sphère fiscale. Visiblement, la nostalgie de ses premières activités dans le domaine du Service Public Local est toujours bien présente, mais nous sommes depuis 2011, une direction départementale des finances publiques.
Et la mention spéciale est pour les membres du CODIR (comité de direction) qui, c’est bien connu, ont permis à eux seuls de faire tourner les services… entre 2 réunions, mais c’est vrai qu’elle les a vus plus souvent que les agents du département.

Et, en principe, la courtoisie voudrait qu’on remercie les représentants de ces mêmes agents, mais rien de tout cela. C’est vrai que nous n’avons pas toujours été tendres dans nos déclarations liminaires et dans nos échanges, ou peut-être pas assez tranchants !!!

À la dernière réunion du CSAL, elle a exprimé le regret qu’il n’y ait eu qu’une seule organisation syndicale...

Nous comprenons donc que ce n’était pas assez « sportif » !

Nous invitons donc nos camarades de Solidaires Finances Publiques et des autres OS de la Haute-Vienne à muscler leur jeu s’ils veulent espérer avoir des remerciements au prochain changement de directeur·trice.