Le Comité Social d'Administration Local de la DDFiP de la Lozère s'est réuni le mercredi 25 juin à 14h00.
L'ordre du jour comportait les poits suivants :
1) Approbation du procès-verbal du 16/12/2024 (pour avis)
2) Présentation du Bilan Local 2024 et du Plan Local 2025 de la Formation Professionnelle (pour avis)
3) Présentation du Tableau de Bord de Veille Sociale 2024 (pour information)
4) Observatoire Interne 2025 (ppour information)
5) Examen des modalités d'intégration du SIE de la Lozère dans le périmètre d'appui du Centre de Contact Professionnels de Cahors (pour information)
6) Projet "optimisation des espaces bureaux", point d'étape (pour information)
7) Questions diverses
En ouverture de la réunion nous avons donné lecture de la déclaration liminaire suivante :
Madame la Présidente,
Le premier point examiné lors de cette réunion est le bilan de la formation professionnelle 2024, nous notons favorablement qu’il n’y a pas eu d’exclu de la formation et partageons la plupart des conclusions formulées aux différentes rubriques. Beaucoup de formations ont été organisées en local et c’est très bien ainsi.
Cependant, il nous paraîtrait intéressant de valoriser également les formations dispensées par les Conseillers aux Décideurs Locaux dans le cadre de la convention signée avec l’Association des Maires de France et le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale.
Nous l’avons déjà indiqué en 2024, tout comme le fait que les formations relatives à la confection des budgets intervient trop tardivement en avril.
Sur le plan de formation 2025, nous notons que l’inclusion du plan national ne consiste que dans des e-formations, dont nous avons pu voir qu’elles étaient peu suivies. Il serait peut-être intéressant de voir a posteriori comment ces e-formations sont appréciées par les stagiaires.
Rien à redire en revanche sur l’organisation de formations locales, qu’ils s’agisse de la sphère de la Formation Spécialisée, de la Fiscalité ou de la Gestion Publique.
Le tableau de bord de veille sociale nous présente une photographie assez vaste de l’état des agents et des différents services et permet de distinguer les points d’alerte et les services en difficulté.
Hormis la question du PUC que nous continuons à surveiller et à traiter par l’angle de la Formation Spécialisée Santé, Sécurité et Conditions de Vie au Travail, nous notons qu’une des solutions les plus efficaces face aux difficultés est l’entraide entre service, et en particulier depuis les pôles métiers de la direction. C’est devenu une nécessité, et cela existe depuis des années, en Lozère et ailleurs, puisque c’est le seul moyen qui permette de pallier les suppressions d’emplois et les difficultés nées des différentes réformes et restructurations.
Nous ne participerons pas à de longs débats au sujet de l’observatoire interne, d’autant plus que le document de présentation est très difficilement lisible sur la partie la plus intéressante à notre sens, à savoir les deux dernières pages. Nous avons pris connaissance de votre analyse à travers votre communication en convention des cadres A, sachez simplement que nous préférons nous rendre compte par nous-même à travers les échanges directs que nous avons avec nos collègues lors des visites de service et autres Heures Mensuelles d’Information. Et lorsque ces discussions font apparaître des anomalies et des situations de mal-être, nous vous en faisons part lors de nos rencontres.
Nous prenons note des informations contenues dans la fiche relative au point 5 de l’ordre du jour.
Aucun document d’appui ne nous a été fourni en revanche sur le point 6, « optimisation des espaces de bureaux ». Certes beaucoup d’informations sont données sur l’intranet Ulysse 48 mais aucun argumentaire pour justifier l’adoption de telle ou telle solution. En particulier, en ce qui concerne les 2è et 3è étage du bâtiment de la direction, nous avons du mal à décrypter la logique métier qui a été prise en compte pour aboutir à cet énième re-déménagement des services.
C’est pourquoi, nous ne partageons pas les propos angéliques repris dans l’encadré de la première page de l’analyse du tableau de bord de veille sociale :
« Tous ces travaux sont largement présentés aux agents, se construisent en concertation avec les services concernés, lors de conventions de cadres B, A de CDS, de groupes de travail réguliers mis en place et animés par la Direction, les responsables des travaux immobiliers et le service Logistique. Ces travaux et aménagements sont également régulièrement présentés à l’inspecteur santé et sécurité au travail pour garantir les aspects hygiène, ergonomie, sécurité. »
Enfin, pour conclure cette déclaration, nous sommes très étonnés que des caméras aient été installées dans divers points du bâtiment, reliées à un écran situé au BIL, sans qu’aucune information n’ait été donnée aux agents à ce sujet, ni sur la destination et la durée de conservation des enregistrements et sans qu’aucune signalisation de cette vidéosurveillance n’ait été mise en place.