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Solidaires Finances Publiques 62 avait publié mercredi dernier un article sur les suppressions d'emplois, avant le vote de la motion de censure du gouvernement.

Les 550 suppressions d'emplois initialement prévues dans le projet de loi de finances 2025 pour la DGFiP sont suspendues.

Quant à la GIPA, elle ne dépend pas de la loi de Finances, et ne sera pas reconduite cette année. Sa perte sèche impactera la rémunération de 26 000 agents de la DGFiP, majoritairement des cadres C et B. 

Solidaires Finances Publiques 62 appelle tou.tes les collègues à rester mobilisé·es et à continuer à exprimer leur colère, et leur mécontentement.

Suite à la censure du gouvernement du 4 décembre, un certain nombre de questions peuvent se poser à juste titre. Solidaires Finances Publiques essaie de répondre à quelques-unes d'entre elles. 

Fonctionnement de l'État avec un gouvernement démissionnaire

L'État se remet en gestion des affaires courantes (cadre juridique ressemblant à celui de cet été). C'est le Secrétariat Général du Gouvernement qui peut déterminer si les sujets relèvent des affaires courantes ou non.

L'affaire courante peut être :

A noter : les nominations relèvent des affaires courantes à l'exception de celles prises en conseil des ministres (DG, chef de service , ...)

Dans l'hypothèse où un Premier Ministre est nommé mais sans constitution d'un nouveau gouvernement, on reste dans la gestion des affaires courantes.

Quel avenir pour les textes budgétaires ? 

Ce texte comportera 3 volets :

Le nouveau gouvernement une fois nommé pourra soit, continuer les discussions sur PLFSS et PLF 2025, soit décider de travailler sur des nouveaux projets.

Les conséquences de cette situation pour les fonctionnaires et la DGFiP 

En application de ce qui précède, toute mesure liée de près ou de loin à une disposition relevant du débat budgétaire est actuellement dépourvue de toute base légale.
Aussi à ce jour :

Actuellement les services de Bercy sont en train de passer au crible toutes les mesures afin de les flécher, examiner ce qui peut être acté en réel et ce qui va être suspendu