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Le 13/03/2019 s'est tenu le 1er CHSCT (comité hygiène, sécurité et conditions de travail) depuis les
élections de décembre 2018. Pour Solidaires, la même équipe a été reconduite pour vous représenter.


Ce CHSCT se tenait dans un contexte très particulier : on ne vous rappellera pas ici les incertitudes quant à
notre avenir à la DGFIP, conditionné à la fameuse "géographie revisitée" et à la réforme prévue de la
fonction publique.
Au niveau local, la colère et le ras-le-bol des agents, qui voient leurs conditions de travail se dégrader
d'année en année, se sont matérialisés, depuis le mois de décembre 2018, par la rédaction de fiches de
signalement collectives "Risques Psycho-Sociaux (RPS)" afin d'alerter la Direction sur le stress permanent
qu'ils subissent et les conséquences que cela occasionne ou peut occasionner sur leur santé.

FICHES DE SIGNALEMENT RPS :
Dialogue social ou dialogue de sourds?
Ah!! nous y voilà ! LE sujet qui fâche, ces fameuses fiches de
signalement "RPS", rédigées, dans l'ordre chronologique, par :
- le secteur d'assiette du SIP de Schiltigheim
- le SIP d'Illkirch
- les deux SIP de Strasbourg Est et Ouest, réunis pour
l'occasion
- le Centre Prélèvement Service (CPS)
- le Pôle d'Evaluation des Locaux Professionnels (PELP)
- le SIP d'Erstein
Afin de pouvoir accorder à ces fiches toute l'attention -et le temps- qu'elles méritent, les organisations
syndicales avaient demandé que ce point soit expressément mentionné à l'ordre du jour, et pour enfoncer le
clou, avaient fait convoquer, à titre d'experts sur cette question, 5 agents des services concernés, afin qu'ils
puissent apporter leur témoignage au nom de leurs collègues.
La direction avait, de son côté, convié un, chef de service de SIP pour un « éclairage
métier » relatif au prélèvement à la source (PAS).
Il va être très compliqué de vous faire un compte-rendu à la fois précis et pas trop long de ces échanges
qui ont quand même duré...2h30, rien que pour ce point ! C'est qu'il y avait à dire !
Notre sentiment ?
Un, que la Direction n'avait visiblement pas pris la mesure du problème.
Deux, que, décidément, nous ne parlons pas vraiment le même langage.
Des exemples ?
- on nous a parlé « d'organisation en mode PAS » et de « résolution des contraintes métier » là où
nous parlions de souffrance des agents, liées aux restructurations incessantes, aux coupes sombres dans
les effectifs, à la perte de sens, à l'impression de ne plus pouvoir travailler correctement dans le respect
du service public, et ce bien avant la mise en oeuvre du PAS qui n'a été que la goutte d'eau qui a fait
déborder le vase.
On nous a affirmé que la Direction avait répondu aux fiches par l'écoute, en se déplaçant dans les
services concernés, et également dans les autres.

 Nous avons au contraire affirmé que la Direction a
réagi fort tard, et mal à propos. La tournée des services a accentué le ressentiment des agents et leur
sentiment de ne pas être considérés.