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Le 16 décembre, le DDFiP 70 envoyait une invitation aux Élus Solidaires afin de le rencontrer vendredi 20 décembre 2024 à 11h00, afin d'évoquer le contexte législatif actuel et ses incidences sur le fonctionnement de la DGFiP.

Trois de nos Élus locaux se sont donc rendus à l’invitation.

Le Directeur avait fait le curieux choix d’inviter FO et SOLIDAIRES séparément…

Il a donc évoqué le contexte très particulier de la situation politique. Il a indiqué que la loi spéciale permettait d’assurer la continuité des Services de l’État, mais n’autorise pas de nouveaux investissements.

Parmi les conséquences de cette situation au niveau de la DGFiP et de la DDFiP 70, le Directeur a indiqué que les 550 suppressions d’emplois prévues pour 2025 à la DGFiP sont caduques (mais de nouvelles suppressions d’emplois pourraient être prévues par la nouvelle Loi de Finances).

Il a précisé que le CSAL consacré aux suppressions d'emplois pourrait avoir lieu plus tard dans l’année, que les transferts d’emplois sont possibles (2 sont prévus à la DDFiP pour 2025), et que le reste du calendrier des CSAL et CSAL-FS est maintenu.

Il a affirmé que la seconde tranche des accords indemnitaires signés en 2024 à la DGFiP sera appliquée (+4 points d'ACF au 1er janvier 2025).

Il a ajouté que les mesures de promotions devaient être considérées avec prudence, comme l'indiquent les messages figurant sur les documents des tableaux d’avancement venant d’être publiés.

Comme le proposait le Directeur dans son invitation, nous avons abordé d’autres sujets.

Si le Directeur préfère y voir un choix individuel et un phénomène général, nous l’avons assuré que, même si ce n’est pas spécifique à notre Direction, le mal-être grandissant au sein de nos Services en est bien souvent la cause.

Nous lui avons soumis une liste non exhaustive d’une trentaine de causes plus ou moins importantes de la dégradation de l’environnement de travail des Agents (liste à votre disposition sur demande).

Il s’est borné à répondre que la régionalisation de l’Action Sociale n’était sûrement pas un sujet de préoccupation pour les Agents, éludant ainsi les sujets bien plus graves et importants. Nous avons insisté sur le fait que ces changements s’additionnent et ne vont pas dans le bon sens pour les Agents.

Il a répondu qu’il n’avait aucune marge de manœuvre en local !

Il va toutefois, selon notre demande, rappeler aux Chefs de Services d’être pragmatiques selon les différentes situations…