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Ce matin s'est tenu le CHSCT dédié au Plan de Reprise d'Activité (PRA) demandé lors du CTL du jeudi 30/04/2020.

En propos liminaires, l'adresse envoyée par l'intersyndicale DGFIP71 au DDFIP (et président du CHSCT) a été évoquée. Le président a répondu que les consignes en matière de nettoyage et d'espacement entre deux collègues avaient été transmises à tous les chefs de services, et rappelées lors des audio conférences. Il a insisté sur le fait que les gestes barrières restaient la meilleure protection, mais a également indiqué que des masques et autres protections individuelles (parois plexiglass, et lingettes désinfectantes pour les matériels utilisés en commun), seraient distribués sur l'ensemble des sites.

Leprésident du CHSCT a exposé le principe du PRA qui est la continuité du Plan de Continuité d'Activité (PCA), avec la reprise de missions supplémentaires : contrairement au PCA où il fallait mettre suffisamment d'agents pour accomplir les missions essentielles, le PRA consiste à adapter les missions aux agents disponibles en remplissant les missions de niveau 1, puis les missions de niveau 2 et 3.

Il s'agit d'une reprise progressive et non d'être à 100% dès lundi, le retour des agents devra être progressif, en fonction des conditions d'accueil :

Le président a indiqué, devant l'insistance des organisations syndicales, qu'un rappel serait fait aux chefs de service dès cet après-midi pour que ces consignes soient respectées et la sécurité des agents assurée.
Le responsable du Pôle transverse a rappelé que les services RH restaient l'interlocuteur des chefs de services en cas de difficultés. Il a également affirmé que l'équipe du BIL effectuerait une visite de tous les sites pour veiller à ce que les distances entre les agents soient respectées, ainsi que la notion de 4m² par agent, et que le matériel individuel de sécurisation serait mis en place. Solidaires Finances Publiques a demandé à ce que le face à face entre deux collègues soit évité même à plus de deux mètres de distance, soutenu sur ce point par le médecin de prévention.

Un nombre important de masques chirurgicaux (34300) est mis à la disposition de la DDFIP par la Préfecture. Un débat s'est alors engagé sur l'évacuation de ces masques et autres moyens individuels de protection, il a été convenu qu'ils devraient être placés dans des poubelles spécifiques, pouvant s'ouvrir sans les mains et munies de sacs poubelles avec liens ; les déchets ainsi isolés pourront alors être évacués comme tous les déchets ménagers non recyclables.

N'hésitez pas à nous faire remonter TOUTE DIFFICULTÉ RENCONTRÉE OU TOUTE INSTALLATION NE SEMBLANT PAS SATISFAIRE AUX RÈGLES SANITAIRES afin que nous puissions réagir et interpeller notre DDFIP à ce sujet.