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Un point d'information sanitaire a eu lieu cette après-midi, mardi 25 janvier, entre la Direction et les membres du CHSCT.
 
Même si on entend parler d'une légère baisse des contaminations au niveau national, la situation reste préoccupante avec des taux de contamination importants, des hospitalisations en  nombre et des décès.
La DDFiP du Tarn a enregistré 12 nouveaux cas positifs dans la semaine du 10 au 14 janvier, 19 nouveaux cas dans la semaine du 17 au 21 et 6 nouveaux cas entre le 24 et le 25 janvier à midi (pas de cas graves). La Direction relaie ces informations à la Médecine de Prévention dès qu'elle en a connaissance, afin qu'une évaluation de la situation de chacun puisse être faite et les consignes données. Les contaminations professionnelles sont traitées en priorité. La Direction précise suivre les préconisations du Médecin de Prévention, même quand celles-ci s'éloignent un peu des protocoles sanitaires en vigueur, afin de s'adapter au mieux à chaque situation.
 
Le télétravail à 3 jours est obligatoire jusqu'au 2 février. La DDFiP du Tarn comptait 46% de télétravailleurs la semaine dernière, ce qui la place en queue de peloton des directions départementales. Ceci dit, la recherche d'équilibre a été le moteur afin de ne pas trop pénaliser les collègues qui ne veulent pas de télétravail et les services dont certaines missions ne sont pas télétravaillables, sans évidemment mettre en danger les agents, d'où des demandes d'efforts, des relances qui ont pu être faites. En cela, Solidaires Finances Publiques avait déjà donné son avis favorable à cette démarche. De la même manière, toujours la semaine dernière, seulement 48% des télétravailleurs étaient à 3 jours de télétravail ou plus. Le taux d'équipement en portable est passé de 75% des agents fin décembre à près de 80% : il est précisé que seules 2 demandes d'équipement n'ont pas encore pu être satisfaites.
 
Solidaires Finances Publiques a fait fait remarquer que la situation sanitaire locale ne reflète pas forcément l'éventuelle embellie nationale. A en juger par les chiffres de l'ARS Occitanie, la situation reste très tendue dans la région et au cas particulier dans notre département. A ce stade, et sous réserve de réelles améliorations, nous avons donc fait part de notre inquiétude quant à la levée de l'obligation de télétravail à partir du 2 février, tout en nous interrogeant sur la traduction concrète de la notion de "télétravail recommandé". Le Directeur a expliqué qu'il faut voir dans ce changement une simple nuance juridique, en lien avec la notion de télétravail exceptionnel telle que définie par le récent accord Fonction Publique. Pour autant, bien conscient de la nécessité de devoir s'adapter au contexte sanitaire local, la consigne sera donnée de continuer à télétravailler, dans la mesure du possible et sans parler d'obligation.
 
Suite à nos interrogations sur la gestion de la crise sanitaire en lien avec la Préfecture, le Directeur indique qu'il n'y a pas de nouveauté, si ce n'est une réflexion en cours sur la fourniture d'autotests comme cela a pu se faire dans d'autres départements.
 
En conclusion, la Direction indique avoir procédé à une nouvelle distribution de masques (alternatifs pour tout le monde, mais aussi chirurgicaux et FFP2 pour les services, à utiliser en fonction des besoins) et rappelle la nécessité de rester vigilant et de bien appliquer les gestes barrières.