Imprimer

Les mouvements IDIV HC et CN publiés sur Ulysse le 9 mai 2023 se caractérisent par une primauté excessive de l’affectation au choix pour l’attribution des postes.

En effet, 85 % des postes sont attribués selon cette procédure.

Solidaires Finances Publiques dénonce le recrutement au choix, opaque par nature, d’autant plus que les cadres ne sont pour ainsi dire jamais informés des raisons qui ont conduit les directions à écarter leur candidature. Dans ces conditions, les allégations de la Direction Générale pour laquelle les candidats doivent obtenir des explications leur permettant de rebondir ne sont que chimères.

D’autant plus que le sentiment qui prédomine chez certains candidats est que les « jeux étaient déjà faits » indépendamment de la qualité de leur parcours.

 

Par ailleurs, cette procédure porte en germe plusieurs effets pervers :

 

Solidaires Finances Publiques s’est toujours opposé à l’affectation au choix, notamment pour les postes qui sont le cœur de nos métiers de gestion publique, de fiscalité ou de missions supports. Pour Solidaires Finances Publiques, la formation professionnelle est présente pour pallier au manque d’expérience sur ces cœurs de métiers, sauf à considérer que la formation professionnelle à la DGFiP n’est pas au niveau, ce qui n’est pas la vision de notre organisation syndicale.

Pour Solidaires Finances Publiques, il faut sans cesse investir dans la formation professionnelle à la DGFiP pour permettre aux cadres une mobilité fonctionnelle et géographique choisie dans les meilleures conditions possibles.

 

Solidaires Finances Publiques s’insurge contre le recrutement au choix qui prive certains collègues prioritaires d’une affectation proche de chez eux. Cette réalité met en échec les « bonnes intentions » émises par la DG sur l’amélioration des conditions de travail et la conciliation entre les impératifs familiaux et professionnels qui ne s’avèrent être que des effets d’annonce.

 

Solidaires Finances Publiques revendique un TAGERFiP uniquement fondé sur les besoins fonctionnels, mais avec les effectifs suffisants pour faire tourner les services correctement.

Pour Solidaires Finances Publiques, l’enjeu n’est pas d’aller chercher des « talents » ailleurs, mais bien de garder les nôtres au sein de la DGFiP. Et cela passe nécessairement par des règles de mutation et de promotion claires, transparentes, équitables, c’est-à-dire tout le contraire du recrutement au choix.