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Fec News

(Le journal de la section de la DIRCOFI IDF)

 

«Il n’y a point de pires sourds que ceux qui ne veulent pas entendre»

(Molière - «L’amour médecin»)

 

Après la publication d’une première version du « stacking » du Spallis le 1er avril, puis d’une seconde le 25 avril, et enfin de la restitution des ateliers le 5 mai, l’échéance de communication du « micro-zoning » (le plan d’aménagement individualisé pour l’ensemble des services), initialement fixée au 7 mai, est désormais largement dépassée, mais rien ne semble bouger.

Surtout, sur un certain nombre de points sensibles, nous ne pouvons qu’avoir le sentiment de ne pas être écouté.

La très grande majorité des agents est hostile à la mise en place d’open-space, tel que préconisé par l’aménageur, et demande à ce qu’il n’y ait pas plus de quatre agents par bureau pour les services sédentaires.

Or si la direction convient que les ateliers ne se sont pas, c’est le moins que l’on puisse dire, déroulés dans une atmosphère d’écoute des agents, si elle semble écarter l’option d’open-space intégraux, complètement ouverts sur les couloirs, elle reste dans le flou sur le schéma qui sera adopté au final, et elle persiste à privilégier le « modèle » PPI comme standart.


La direction maintient également des arguments, que nous avons pourtant déjà réfutés:

- le coût budgétaire et la surface occupée par la mise en place de cloisons fermées, ou des contraintes techniques, ne seraient pas supportables, au regard des exigences qui pèsent sur la DIRCOFI.

Nous ne pouvons que souligner de nouveau que si ces problématiques sont solubles pour l’octroi de bureaux individualisés à chacun des employés supérieurs, ils doivent également l’être pour les bureaux collectifs des agents.

- les locaux du pôle pénal interrégional pourraient servir de référence pour l’ensemble des sédentaires (pas de plateaux à 20 ou 30 personnes, mais plus de bureaux à 2 ou 3)

Comme nous l’avons fréquemment soutenu, quelles que puissent être ses actuels attraits, ces locaux ne sont pas parvenus à séduire majoritairement, au moins en dehors de ce service et en tout état de cause, ce « modèle » n’est pas transposable au Spallis (coût, surface, modalités de télétravail).


Comme l’a noté la CGT, dans le cadre de leur transfert à Romainville, les agents de la DVNI, de la DGE et de la DNEF ont obtenu la mise en place de bureaux de 4 personnes pour les agents, notamment compte tenu de « la nécessité de favoriser, pour les agents sédentaires, un environnement de travail calme et propice à la concentration ». Devrions-nous être moins bien considérés que nos collègues ?

Dans ces conditions, les agents expriment leur défiance. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par le cabinet indépendant SECAFI, qui avait adressé un questionnaire à chacun d’entre nous. Sans rentrer dans le détail, les agents de la DIRCOFI y expriment leur forte crainte que le transfert au Spallis s’accompagne d’une dégradation de leur capacité de concentration et de leur efficacité au travail. Comment s’en étonner ?


Au regard de tous ces éléments, se pose désormais une autre question, simple mais déterminante. Le « micro-zoning » n’étant toujours pas établi, et celui-ci conditionnant les futurs travaux d’aménagement, un début de déménagement en janvier 2026 est il encore d’actualité ?

Nous vous tiendrons informé du rapport finalisé de SECAFI dès sa présentation.