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GRÈVE DU 02 Octobre 2025

 

Budgets 2026 : Stop aux sacrifices ! Toutes et tous en grève le 2 octobre

Depuis le 15 juillet et les propositions de François Bayrou pour le budget 2026, la justice fiscale, sociale et environnementale n’a jamais été autant au cœur du débat public et nous nous en félicitons. Comment cela pourrait-il en être autrement quand, rapports après rapports, tout démontre que les plus grandes entreprises sont gavées de milliards d’aides publiques (exonérations de cotisations, niches fiscales et subventions directes) et que les plus fortunés sont imposés moitié moins que la majorité de la population ? Comment cela pourrait-il en être autrement quand une minorité ne cesse d’augmenter son patrimoine et son capital alors que les inégalités et la pauvreté n’ont jamais été aussi élevées depuis 30 ans ? Comment cela pourrait-il en être autrement quand les services publics, les fonctionnaires, les minimas sociaux, la Sécurité sociale, l’indemnisation chômage, les retraites, les salaires sont menacés d’être, une nouvelle fois, sacrifiés sur l’autel de l’austérité ?

 

Des choix budgétaires qui mettent à terre notre modèle social !

La justice fiscale devient donc le sujet du moment. Les propositions de taxer les plus riches et d’en finir avec les aides publiques sans aucune transparence ni contrepartie sont sur le devant de la scène. Mais cela ne plaît guère, en particulier à ceux qui bénéficient des largesses de l’État et d’un système fiscal de moins en moins égalitaire. Tous y vont de la même indignation : taxer plus justement serait confiscatoire, taxer plus justement mènerait à l’exil fiscal, taxer plus justement serait une provocation, taxer plus justement relèverait de la haine du riche. Pire, selon Bernard Arnault, taxer plus justement mettrait « à terre l’économie française », rien que ça ! Rappelons tout de même que LVMH, une des entreprises les plus puissantes de la planète, a touché 275 millions d’euros d’aides publiques en 2023, dans le même temps, le groupe faisait 15,2 milliards de bénéfices nets et a versé des dividendes massifs à ses actionnaires (près de 7 milliards, en hausse de plus de 8 %) !

Ces nouveaux indignés étaient pourtant moins bruyants quand la politique de l’offre menée depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron n’a eu de cesse de faire peser le creusement du déficit, de la dette, sur le dos des fonctionnaires, des chômeurs, des services publics, de la Sécurité sociale. Pourtant, les faits sont têtus : c’est le manque de recettes, dû aux cadeaux fiscaux en cascade, et les aides publiques, données sans aucun contrôle ni aucune contrepartie, qui sont, en premier lieu, responsables de la situation actuelle !

Pour renverser l’injustice, Solidaires Finances Publiques propose quelques mesures pour tendre vers la justice fiscale, sociale et environnementale :

Pour que les choses changent, pour que la justice soit au cœur de notre société,
nos mobilisations comptent et sont essentielles à la DGFiP comme ailleurs !