Vendredi 10 avril dernier s'est tenue , en présence de l'équipe de Direction et des représentants syndicaux de Solidaires Finances publiques 23(Elisabeth Bonhomme, Cédric Boulanger et Bastien Heinzlé) et de la CGT finances Publiques 23 (Cyril Deret),une audio-conférence sur la gestion de crise actuelle .
1)le PCA est en modestable et se décline ainsi:
- effectif : 208 agents - nombre d'agents sur la liste PCA : 98 - nombre d'agents sur la liste PCA disposant d'un équipement de télétravailleur : 32 - nombre d'agents présents : 52 - nombre d'agents en télétravail : 26 - nombre d'agents en autorisation spéciale d'absence liée au COVID 19 : 109 - autres (maladie, Temps partiel..) : 21
2)Congés payés,ARTT et frais de repas:
*sur le premier point , aucune préconisation n'est envisagée par la Direction.Néanmoins,Mr Boulay a souligné le fait que les situations particulières(sans plus de précision) seront prises en considération.Il appelle également de ses voeux la solidarité entre les collègues sur le sujet, ceci en ayant l'objectif de ne pas accentuer la pression sur ceux qui sont actuellement sur le pont.
Il n'y aura pas de perte de congés CET, celà même si la date limite de leur dépôt est dépassée.
*sur le second point , la Direction nous a informé que les ASA-CA030(autorisation d'absence exceptionnelle)n'ouvrent pas droit à jours ARTT. 19 ASA généreraient 1 ARTT en moins.
Cependant, sur ces deux sujets , est attendue de la DG, un retour de la DGAFP(Direction Générale de l'Administration et de la Fonction Publique).
*sur les frais de repas, ceux-ci seront prises en charge à l'appui de justificatifs et sur la base d'un barème forfaitaire.Ce principe sera adopté à compter de la publication du décret(en pièce jointe), soit le 7 avril dernier.
Il s'agira d'être vigilant sur la période de rétroactivité(16 mars-7 avril)
3)Campagne déclarative,trésoreries et services de la direction:
*comme vous le savez probablement déjà , le début de la campagne déclarative a été décalé au 20 avril prochain.Aucun accueil physique n'est envisagé durant cette période. A cet effet, nous aurons à l'avenir des informations complémentaires sur l'aspect organisationnel de la tenue d'une campagne à distance.Pour l'instant la ddfip a commandé des casques pour le téléphone, cet outil devenant essentiel dans le cadre de cette campagne.Les rendez-vous téléphoniques seront importants pour la résolution des questions complexes.
En terme présentiel , la DG souhaite atteindre 40% des effectifs au sein des SIP . Sur ce sujet,Mr Guermonprez a affirmé que ce plafond n'était pas un objectif fixe.
Enfin , afin d'appliquer le principe de la distanciation physique au sein des SIP du département, il serait préconisé de développer les bureaux individualisés.
*les trésoreries semblent fonctionner correctement.Les chefs de postes restent seuls présents dans quelques cas, autrement les agents tournent en fonction des contraintes des postes,à l'instar d'une grande partie des autres services.Cependant, une secrétaire de trois mairies est malade,ce qui présente un problème de mandatement pour les ordonnateurs.
Une procédure simplifiée des salaires des agents des collectivités territoriales est envisagée.Pour le moment, tout semble être mis en place pour que les payes soient assurés.
*S'agissant de la direction, tous les personnels de "soutien" sont ,soit en télétravail, soit en confinement. Des collègues de la filière fiscale et de la gestion publique seraient susceptibles de prendre la main à distance en cas de besoin, soit sous la forme d'un soutien comptable SPL ,soit sous la forme d'une aide supplémentaire au moment de la campagne déclarative, tel que celà est préconisé pour des collègues du PCRP.
En ce qui concerne le matériel destiné à l'ensemble des services, Mr Boulay nous a informé que nous disposions d'un stock de gel hydroalcoolique et de 550 masques,ces derniers étant en cours d'arrivage au sein des services.
4)Points soulevés par Solidaires Finances Publiques:
*A propos de l'obtention de téléphones portables à utilisation professionnelle,ceux-ci seront dédiés à des collègues en renfort. *Sur la question du mouvement des IDIV, il apparaît probable que celui-ci , à l'instar de ceux des agents,des contrôleurs et des inspecteurs,soit repoussé.
*Au sujet des indicateurs et des objectifs, le directeur a appuyé sur le fait qu'ils étaient mis en attente, tout comme les dialogues de gestion.Le directeur adjoint a ajouté qu'il s'agissait pour le moment de se concentrer sur les missions prioritaires et l'aide que nous pouvons apporter à nos concitoyens.L'une des préoccupations majeures de Mr Guermonprez est le plan de reprise d'activité (PRA) et la nécessité de retrouver une cohésion pour aller de l'avant.
*La question de l'impact psychologique du confinement sur les agents a également été soulevé.Aucune réponse n'a été apporté sur ce sujet.
*Enfin , Solidaires Finances Publiques 23 a insisté sur le fait que les rôles respectifs de l'ISST(inspecteur de la santé et de la sécurité au travail)et du medecin de prévention sont primordiaux ,notamment dans le cadre de la campagne déclarative,car la santé des agents doit être au centre des préoccupations de chacun.
La prochaine audio-conférence aura lieu ce vendredi 17 avril.
Soumettez-nous vos remarques et/ou interrogations afin qu'elles soient abordées à cette occasion.
Depuis le 30 mars à 9H00, l’Union syndicale Solidaires a mis en place un numéro vert d’appui syndical le 0 805 37 21 34. Alors que cette classe politique ne pense qu’à sauver le capitalisme, pour les milliers d’adhérentes et d’adhérents de notre Union syndicale, l’heure est à la protection de la santé et la vie des travailleurs et travailleuses. Dans de trop nombreux secteurs, les patron-ne-s refusent de fermer les lieux de travail sous la pression du gouvernement. Dans les secteurs qui doivent continuer à fonctionner pour lutter contre la pandémie, cela ne peut se faire sans respecter les droits des salarié-es ! Le gouvernement a pris des ordonnances le 27 mars, restreignant particulièrement les droits des travailleurs-euses quant aux congés, RTT, à la durée du temps de travail notamment. L’Union syndicale Solidaires met tout en œuvre pour aider les salarié-es, les chômeurs/ses, les étudiant-es à faire valoir leurs droits, et met à disposition un numéro d’appui syndical animé par des militant-es de tous les secteurs. Ce numéro, pour être accessible à toutes et tous, prend la forme d’un “numéro vert”, gratuit depuis un téléphone fixe ou portable.
Laissez les portes des bureaux, d'accès aux sanitaires ouvertes, bloquées, afin d'éviter de toucher les poignées. Aérez autant que possible les bureaux. "Combien de temps le virus peut-il survivre sur les surfaces ? On ne sait pas avec certitude combien de temps le virus responsable de la COVID-19 survit sur les surfaces mais il semble qu’il se comporte comme les autres coronavirus. Les études (et les informations préliminaires sur la COVID-19) tendent à montrer que les coronavirus peuvent persister sur les surfaces quelques heures à plusieurs jours. Ceci peut dépendre de différents paramètres (p. ex. le type de surface, la température ou l’humidité ambiante).
Si vous pensez qu’une surface peut être infectée, nettoyez-la avec un désinfectant ordinaire pour tuer le virus, vous protéger et protéger les autres. Lavez-vous les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Évitez de vous toucher les yeux, la bouche ou le nez."
Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) considère que les personnes à risque de développer une forme grave d’infection à SARS-CoV-2 sont les suivantes :
personnes âgées de 70 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée) ;patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV les malades atteints de cirrhose au stade B au moins les patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ; les diabétiques insulinodépendants ou présentant des complications secondaires à leur pathologie (micro ou macro angiopathie) ; les insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothérapie ou asthme ou mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ; les personnes avec une immunodépression : médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive, infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mn3 consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques, atteint d’hémopathie maligne en cours de traitement, présentant un cancer métastasé. Les femmes enceintes à partir du 3e trimestre Les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m2 : par analogie avec la grippe A(H1N1) Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes souffrant de maladies chroniques (hypertension, diabète), les personnes âgées (plus de 70 ans), immunodéprimées ou fragiles présentent un risque plus élevé. Dans les cas plus sévères, la maladie peut entraîner un décès.
(source disponible à partir du site: gouvernement.fr depuis le lien information coronavirus - onglet "consignes sanitaires).
Si vous êtes concerné par une de ces situations :
Vous prévenez par mail:
le service RH votre responsable de service, et vous restez confiné chez vous !
Le service RH fera lui-même le nécessaire dans Sirhius pour rentrer l'autorisation absence exceptionnelle spécifique à cette situation.
En Région LIMOUSIN, les dossiers des villes de GUERET(23) et LIMOGES (87) figurent parmi les 50 retenues par le comité interministériel de sélection des collectivités locales candidates à l'accueil de services de la DGFiP.
Mais qu'elle est la réalité derrière cette annonce ?
Avant de s'enthousiasmer de cette sélection, revenons sur le calendrier.
Des services d’Île-de-France (1 500 agents) et de métropoles régionales -mais lesquelles : Toulouse, Montpellier ?- (1 000 agents) vont être délocalisés, d’une façon progressive sur une période de 6 ans, de 2021 à 2025. Plus de 400 communes se sont portées candidates mais seules 250 ont présenté un dossier complet et/ou exploitable. La première sélection des 50 villes qui verront des emplois implantés vient d’être dévoilée. Une seconde vague de 15 à 20 agglomérations le sera en avril prochain. La carte et la liste des communes présélectionnées sur le lien suivant
Rien n'est donc encore acté. Et des questions essentielles se font jour : quels services vont être délocalisés ? Quelle sera la gestion des effectifs ? Quel intérêt pour la population ?
Nous espérons des éléments complémentaires prochainement.