Le point sur les agents présents : Dans les discours, la reprise était censée être très progressive. Dans les faits, elle est très rapide : sur un maximum de 60 % de présents fixés en national, 45 % des agents de la DDFIP 43 étaient présents dans les services mardi, et 50 % le mercredi. Hier 154 agents étaient présents dans les services, auxquels s’ajoutent 53 télétravailleurs.

A titre de comparaison, la moyenne interdépartementale est à 41 %. La moyenne nationale est encore inférieure (37%).

 

Concernant les absences pour garde d’enfants, les agents ont été surpris de recevoir dans leur boite mail un message les enjoignant à envoyer des attestations prouvant qu’ils n’avaient aucune solution alternative pour garder leurs enfants, notamment des attestations des employeurs du conjoint.

La directrice s’est expliquée en arguant que le mail avait été mal compris : en réalité, il s’agit d’attestations sur l’honneur. Ces attestations sur l’honneur étaient exigibles dès le 17 mars, mais la direction n’a pas relancé en cas d’absence de réponse. Elle redemande donc les attestations sur l’honneur quand elles n’ont pas été fournies précédemment.

Jusqu’au 2 juin, la situation concernant les agents empêchés pour garde d’enfant reste donc inchangée.

 

Sur les primes potentiellement accordées aux agents en Plan de Continuité d’Activité (PCA), la direction n’a aucune information.

 

Concernant l’ordonnance sur la suppression des RTT, tous les syndicats demandent unanimement à ce qu’elle ne soit pas appliquée. C’est un sujet sensible et qui crée des tensions inutiles entre les agents. La directrice assure qu’il ne sera pas fait de distinguo entre le travail en présentiel et le télétravail : pour elle, « une journée de télétravail équivaut à une journée de travail ».

Sur la question de la période concernée, le discours est moins clair, alors même que le ministre a explicitement porté la période jusqu’au 31 mai. Dans tous les cas, la directrice indique qu’elle préfère attendre avant d’appliquer l’ordonnance, elle veut une application claire et juste, ce qui en l’état ne sera pas facile. Le dossier commencera à être étudié non pas cette semaine, ni la semaine prochaine, mais dans les semaines qui suivent.

 

Tous les représentants des personnels réitèrent leur demande de tenue d’un CTL en présentiel pour parler de la reprise d’activité et des différents sujets du moment. Sur ce, la directrice nous lit une « recommandation » envoyé par le Secrétariat général aux présidents des CHS-CT( et uniquement à eux) selon laquelle les réunions en présentiel doivent être évitées, et dans le cas où elles seraient indispensables, devraient être tenues en respectant beaucoup de mesures de précaution. En réponse à ce mail quelque peu étonnant, M Thiebaut, Inspecteur Santé et Sécurité au travail, assure de son coté qu’il est tout à fait possible de tenir des réunions en présentiel à la seule condition que le nombre de participants reste limité. En conséquence, la directrice se voit forcée d’accepter la tenue d’une réunion en présentiel. Pour Solidaires Finances Publiques 43, un CTL peut se tenir en limitant les participants aux seuls membres titulaires (ce qui permettrait de limiter le nombre et d'avoir une représentativité exprimée lors des élections professionnelles).

 

A propos des repas et des indemnités, il se dégage un certain flou artistique. La direction indique que les justificatifs de repas seront hebdomadaires et vaudront pour la semaine entière. En clair, un justificatif de courses du samedi vaudra justificatif pour tous les repas du midi pris la semaine qui suit. Sur comment déposer les demandes de remboursement des indemnités repas, Mme Croizier voudrait des demandes récapitulatives pour la période allant du 16 avril (qui correspond aux demandes avec justificatifs)  jusqu’à la reprise normale d’activité. Les représentants de Solidaires ne comprennent pas d’où vient cette notion de « reprise normale d’activité » ; les textes, notamment les notes de la direction générale déclinées en local, parlent de la date de fin de l'état d’urgence sanitaire, donc jusqu’au 10 juillet. Il n’est pas question pour les agents d’attendre juin pour commencer à demander le remboursement de leurs repas ! La direction quant à elle, affirme avoir un autre texte avec une formulation différente, parlant de la reprise d’activité, et devrait le transmettre aux organisations syndicales. En revanche, pour les agents du Puy la situation est plus simple : le remboursement s’arrête avec la réouverture du R.I.A. depuis ce mercredi.

 

Concernant le télétravail, certains restent en télétravail, d’autres reprennent le chemin du bureau. Néanmoins, le télétravail reste la forme de travail à privilégier. Les ordinateurs portables sont redistribués au fur et à mesure pour maximiser le nombre de télétravailleurs. Le nombre de portables n’est pas en diminution : au contraire, du matériel supplémentaire, soit 2 ou 3 portables devrait arriver de l’ENFIP début juin.

Sur les bulletins du mois d'avril, le montant des tickets restaurants n'a pas été débité. Cela fait suite au traitement de la paie lors du confinement (où la paie d'avril a été validée à l'identique de celle de mars sans variable...donc le nombre de tickets restaurant n'a pas été pris en compte). Cela sera régularisé sur les prochaines paies.

Accueil sur rdv : la Directrice précise que ces derniers peuvent être traités à distance et qu'il n'y a pas lieu d'en avoir physiquement.

L’audioconférence débutée à 11 heures s’achève à 13 heures sans que toutes les questions aient pu être posées. Il reste donc encore de nombreuses réponses à apporter de la part de la direction.