Nous avons boycotté la première convocation du CSAL qui devait se tenir aujourd'hui.

Les travailleurs, et d'autant plus les fonctionnaires, risquent d'être lourdement impactés du fait de la volonté gouvernementale de réduire, encore, les dépenses publiques :

Suppression de 550 postes à la DGFiP l'an prochain, instauration de 3 jours de carence, réduction de l'indemnisation des arrêts maladies, absence de revalorisation du point d'indice en 2024, suppression de la GIPA, modification du statut avec le projet de loi Guérini, modification des règles de mutation à la DGFiP, suppression des ponts naturels, suppression d'un jour de congés.

Nous réclamons un dialogue social constructif et une prise en compte de nos justes revendications :

• le retrait intégral du projet de loi dit Guérini,
• l’abandon des amendements du gouvernement prévoyant 3 jours de carence et le passage à 90% d’indemnisation pour les 3 mois de maladie,
• le maintien de la GIPA,
• l’ouverture de négociations salariales avec des enveloppes ambitieuses permettant de répondre à l’ampleur de l’urgence salariale dans la fonction publique,
• le maintien de nos jours fériés,
• l’arrêt des suppressions de postes.

Vous trouverez notre déclaration liminaire ci-dessous.

pdfLiminaire_CSAL_14-11-2024.pdf