La direction faisant fi de la question égalité femmes - hommes et de la grève féministe du 8 mars a convoqué une audio sur les questions sanitaires.

En voici le compte rendu.

Situation et consignes sanitaires :

Ce lundi 8 mars 2021, sur 1131 agents au travail, 834 (soit 74 %) étaient présents, 297(soit 26%) étaient en télétravail,
dont 47 nomades.
539 agents, soit 55 %, ont télétravaillé au moins 1 jour la semaine dernière.
La Direction a rappelé la teneur du dernier message du Directeur Général, datant du 4 mars 2021 : la quotité de
télétravail par agent doit être augmentée dès que cela est possible.
8 agents bénéficiaient d’une autorisation d’absence (AA) en tant que personnes fragiles, et 1 d’une AA pour septaine.
93 cas de COVID ont été répertoriés depuis le début de l’épidémie. 1 nouveau cas a été déclaré dans les cinq derniers
jours.
Rappel : depuis le 22/02, la procédure d’isolement des cas positifs et cas contacts a évolué .

  • le nombre de jours d’isolement des personnes testées positives au COVID est passé de 7 à 10. La procédure reste quant à elle inchangée.
  • le nombre de jours d’isolement des cas-contact reste de 7. A l’issue de ce délai, si le test est négatif, il y a retour au bureau ; si le test est positif, l’isolement est prolongé de 7 jours.

Le télétravail :

La Direction Générale a donné pour consigne aux directions locales de prendre contact avec les agents qui seraient considérés comme « isolés ». A la DRFIP 67, 31 agents ont été identifiés. Le service RH a commencé les appels le 25 février, après avoir pris l’attache des chefs de service.
Solidaires a attiré l’attention de la Direction sur les pratiques de certains chefs de service qui exercent une gestion (voire une surveillance) plus que pointilleuse de leurs télétravailleurs : par exemple, en leur demandant un rapport quotidien des tâches effectuées, au chiffre près.
La Direction a confirmé qu’aucune consigne en ce sens n’avait été donnée. Ce sont donc des initiatives individuelles.
Pour la Direction, rien de choquant, « cela relève des prérogatives des chefs de services ». Pour nous, en plus d’être chronophages et inutiles, ces demandes sont extrêmement déplacées. Bravo la confiance…
Nous avons également alerté la Direction sur le nombre de collègues effectuant du télétravail en mode « dégradé » qui commencent à ressentir les conséquences d’une mauvaise posture : maux de dos, de cervicales, fatigue visuelle… Sur ce sujet, il y a urgence. Ce n’est pas quand la moitié des agents seront perclus de douleurs qu’il faudra s’inquiéter et trouver des solutions. Contre les troubles musculo-squelettiques, seule la prévention est efficace !
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions sur ces sujets.