La direction avait convoqué une Formation Spécialisée mardi 10 décembre. En intersyndicale avec nos camarades de FO DGFiP et de la CGT Finances Publiques, nous avons boycotté cette réunion et envoyé à la Directrice le message suivant :

A l’appel de l’intersyndicale Fonction publique, les agentes et agents publics se sont mobilisés ce jeudi 5 décembre pour refuser d’être la variable d’ajustement budgétaire.

Avec près de 25 % de grévistes au niveau national et 36,6 % dans le Tarn, les agents et les agentes des Finances Publiques ont exprimé leur refus d’être jetés en pâture à l’opinion publique et d’être considérés comme des privilégiés et des fainéants. Tout comme l’ensemble des fonctionnaires, des salarié·es et des retraité·es, les agents de la DGFiP ne sont pas responsables du déficit public actuel.

Considérant le succès de cette mobilisation et l’absence de réponse à nos revendications de suppression des jours de carence, maintien de l'indemnisation des jours d'arrêt maladie, maintien de la GIPA, et le risque maintenu d’une politique qui dégrade les droits et les rémunérations des agent·es, nos organisations syndicales restent mobilisées.

En outre, à quelques jours ou semaines des tristement traditionnels CSAR et CSAL "suppressions d'emplois", nous alertons solennellement notre Directrice Générale sur la tentation que pourrait avoir notre ministère d'être une nouvelle fois "exemplaire". Toute suppression d'emploi au sein de la Fonction Publique est une décision politique qui relève du seul parlement par le vote du PLF. Il serait donc inconcevable d'appliquer de nouvelles suppressions d'emplois dans le contexte actuel.

En conséquence, les élu.es Solidaires Finances Publiques, FO DGFiP et CGT Finances Publiques Tarn restent plus que jamais déterminé.es et boycotteront la Formation Spécialisée du 10 décembre dans l'attente d'une réponse aux préoccupations concrètes et urgentes de l'ensemble de nos collègues.

 

Le même jour, Solidaires Finances Publiques était reçu par la Directrice Générale qui a annoncé que les 550 suppressions d'emplois prévues pour 2025 sont suspendues (voir cet article sur le site national).