L’Assemblée a rejeté vendredi un amendement signé par 80 députés du groupe En marche , à l'initiative des députés Emilie CARIOU, Lionel CAUSSE et de Jacques MAIRE. Leur objectif était d'accroître la contribution des banques et des groupes d’assurances au plan de soutien économique aux entreprises du gouvernement.
Emilie CARIOU expliquait : « Nous voudrions que les assureurs fassent un geste, comme en Allemagne où ils ont accepté de couvrir 15 % de la perte d’exploitation ».
L'amendement a été rejeté. Agnès PANNIER-RUNACHER nous explique que les assurances ont fais des concessions, puisqu'elles vont verser 400 millions d'€ au fond de solidarité, et qu'elles ont promis « des gestes commerciaux à raison de 1,35 milliard d’euros » et « le soutien à un programme d’investissement de 1,5 milliard d’euros ».
Solidaires Finances Publiques considère que cette proposition n'était pas dénuée de bon sens, dans la mesure où il est normal que l'effort ne repose pas que sur les salariés, à qui le MEDEF demande qu'ils travaillent plus après le déconfinement. C'est d'autant vrai que nombre de groupes n'ont pas renoncer à verser des dividendes cette année encore, après deux ans de distributions records. de plus les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Les premières années du quinquenat nous ont montré les conséquences du "laissr-faire".