Travail ordinaire d’un agent en BVCI : intégrer un fichier des écritures comptables dans l’application Alto2. Une tâche plus ou moins longue en fonction du nombre de lignes. Trois fichiers pour 18 millions de lignes, ce sera long. Et puis suivront trois autres exercices fiscaux.
Début des opérations à 10h00, le contrôle des fichiers est bon. Intégration des deux plus petits fichiers, ça passe. Puis vient le plat de résistance vers 15h00 : celui de 2,6 Go. Il est 21h55 et la barre de progression atteint presque les 100 %. Je vais bientôt éteindre l’ordinateur. Il est 22h00 et c’est le drame. Windows installe des mises à jour, impossible de l’en empêcher. Pas le moindre message demandant si l’on veut reporter la mise à jour. Puis survient le redémarrage du système. Une journée de travail de perdu.
Mais à quoi pensent nos informaticiens (ceux qui décident, pas ceux qui ne font que suivre les directives) ? Personne ne travaille jamais tardivement ? Personne ne travaille jamais dans l’urgence ? Tout le monde doit travailler dans la crainte de perdre des informations et constamment sauvegarder son travail ?
Le directeur du service informatique prône l’agilité ainsi qu’une plus grande implication des utilisateurs dans les projets informatiques. Et si pour commencer on mettait en application un principe simple, essentiel : l’informatique doit faciliter le travail des agents et non le ralentir, l’informatique doit être au service des agents et non l’inverse.
Vous subissez des dysfonctionnements, des bugs ou d’importants ralentissements dans les applications utilisées à la DVNI ? Votre matériel informatique ne vous permet pas de travailler dans des conditions acceptables ? Faites nous remonter l’information. Pour la direction, tout va bien…