Ce mardi 21 janvier, Solidaires Finances Publiques a publié son rapport sur les conditions de vie au travail. Vous le trouverez en PJ.

pdf200117_Rapport_LaReforme.pdf

Des données chiffrées révélatrices

  • La hausse de la charge de travail est démontrée. A titre d’exemples, entre 2008 et 2018 :
    • le nombre d’avis d’impôt sur le revenu a progressé de 6,3 %,
    • le nombre d’avis de taxe d’habitation a progressé de 5,4 % et de 12,9 % en matière de taxe foncière,
    • le nombre d’entreprises soumises à TVA a progressé de 49,5 % et celui d’entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés de 54,5 %,
    • le volume des sollicitations dans les accueils des services a progressé de 27,4 %. Cette tendance s’observe dans les autres missions de la DGFiP…
  • L’intensification du travail qui résulte de l’effet ciseau « plus de travail/moins de moyens » est une réalité 
    • le nombre d’heures écrêtées en 2018 représente près de 260 emplois à temps plein,
    • le nombre de jours déposés sur un CET représente un peu plus de 7000 emplois à temps plein sur l’année 2018. Ce nombre est en constante évolution depuis de 2015 (+20 % entre 2015 et 2018).
  • Même les travaux officiels montrent une réelle et préoccupante dégradation des conditions de travail consécutive à cette évolution générale :
    • entre 2011 et 2018, le nombre de situations de souffrance au travail se sont officiellement accrues de 25 % (davantage si le nombre de situations non déclarées était révélées),
    • 76 % des agents sont pessimistes concernant leur propre avenir au sein de la DGFiP contre 55 % en 2016…