Le 8 mars doit être une journée solidaire entre les femmes et les hommes pour construire une égalité réelle. Les années précédentes ont mis en avant le harcèlement et les violences dont les femmes sont victimes au travail, dans la rue, à la maison. Cette année il faut mettre l’accent sur les inégalités au travail, où la revendication «à travail égal, salaire égal» est plus que jamais d’actualité, y compris dans la fonction publique (différence d’environ 15%).

A la DGFiP, certaines évolutions rétrogrades sont  mises en place  par l’administration et sont de nature à pénaliser fortement et principalement les parcours de carrières des femmes. Il s’agit de la remise en cause de la pluralité d’accès aux concours, de la modification des règles de premières affectations qui pourraient conduire à réduire les possibilités de rapprochements de conjoints,... Toutes ces régressions sont de nature à générer des phénomènes d’auto-censure en matière de promotion sociale, etc. A  la DGFiP, les inégalités persistent. En effet, malgré les règles du statut qui garantissent l’absence de discrimination directe, les carrières des hommes et des femmes ne sont toujours pas équivalentes. Il suffit de constater ce qui se passe en matière de congés parentaux, de temps partiels,... qui touchent particulièrement les femmes (90 % de femmes sur les agents à temps partiels et plus de 90 % pour les congés parentaux au niveau ministériel). Les femmes payent cher ces inégalités, notamment en matière de promotion et donc d’évolution de leur rémunération.