Quoi qu’il advienne des deux textes [Projet de Loi de Finances (PLF) et Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS)] en cours d’examen au Parlement, il apparaît assez clairement à ce stade que les retraité.es d’une part et les fonctionnaires en activité d’autre part vont être, outre la stigmatisation dont ils font l’objet, encore une fois ponctionnés et mis en difficulté.

Du côté des actifs et des actives, le nouveau ministre en charge de la Fonction Publique est accroché comme une moule à son rocher à ses merveilleuses idées :

• Gel de la valeur du point d’indice.
• Allongement à trois jours du délais de carence en cas de maladie.
• Compensation salariale réduite de 10 % dans le même cas.

Sans compter tout le reste (emplois, restructurations…).

Pour les retraité.es, la potion est aussi très amère. Le décalage d’indexation du montant des pensions, dans un sens ou dans un autre, va encore aggraver une perte de pouvoir d’achat qui n’a jamais été, comme pour les actifs et les actives, pleinement compensée. Et encore n’entrons-nous pas dans les détails du PLFSS, truffés de mesures négatives ou d’absence de mesure concernant notamment l’accès au soins, la déliquescence du système de soins, la prise en charge du grand âge et de la perte d’autonomie d’une population vieillissante…

Rajoutons à cela, pour les premiers comme pour les seconds, la perspective d’une moindre prise en charge par la Sécurité Sociale des frais engagés pour se soigner et à terme une augmentation du tarif des complémentaires santé (si tant est qu’elles acceptent l’augure d’en supporter le coût).

Face à ces attaques marquées par une austérité sans précédent, conséquence de l’incurie de pouvoirs publics dont les acteurs et les actrices ne se soucient que de leur futur politique, délaissant honteusement l’intérêt général, actifs, actives et retraité.es doivent se retrouver, ensemble, y compris dans la rue, pour contester ces orientations mortifères et peser sur les futures décisions des représentants du peuple.

Il n’est pas trop tard !
Ensemble parons les mauvais coups du gouvernement
et agissons pour que d’autres choix émergent !