Après la chute du gouvernement Bayrou, la nomination de Sébastien Lecornu comme premier ministre est un message clair pour la majorité de la population : rien ne changera sur le fond ! Avec ce choix, Emmanuel Macron refuse une nouvelle fois d’entendre la colère sociale qui s’exprime depuis plusieurs semaines.
Le budget 2026 ne doit pas être celui de l’austérité. Pour Solidaires Finances Publiques, il est temps de renforcer les services publics, notamment celui de la DGFiP, pour que nous puissions exercer l’ensemble de nos missions partout sur le territoire. Nous refusons de subir à nouveau ces suppressions de postes qui viennent, années après années, dégrader nos conditions de travail. Nous refusons de payer les conséquences d’un budget d’austérité injuste. Nous exigeons le dégel du point d’indice, le retour de la GIPA, la revalorisation de nos rémunérations, des moyens humains et matériels suffisants pour pouvoir continuer à exercer nos missions de service public dans de meilleures conditions.
Les restructurations en cours dans les missions du Contrôle Fiscal, avec notamment les suppressions des PCE et le transfert (ou pas) des emplois en DIRCOFI, sans moyens, sans même d’endroit où installer ces agent.e.s, sont à l’image de la gestion déshumanisée de notre direction vis à vis de son personnel (ou de ce qu'il en reste).
Il est temps de faire entendre notre voix.
Le 18 septembre, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle l’ensemble des salariés, des fonctionnaires à être massivement en grève et dans les manifestations. Cette journée sera importante pour faire entendre encore plus fort nos revendications et imposer d’autres choix. Refusons la résignation et entrons dans l’action.
Toutes et tous en grève le 18 septembre à la DGFiP comme partout ailleurs !