Le Premier ministre Gabriel Attal a relancé l’idée d’expérimenter la semaine de 4 jours dans les administrations centrales et déconcentrées.
Il s’agit en réalité de tester la semaine EN 4 jours, et non DE 4 jours !
La nuance est de taille, puisque le dispositif ne s’accompagnera pas d’une réduction du temps de travail.
Une première expérimentation menée à l’URSSAF de Picardie en 2023, n’a emporté l’adhésion que de 3 agents sur 300 (trois femmes sans enfants), on ne peut pas parler d’un réel engouement !
Pourtant le sondage interne réalisé en faveur du dispositif avait suscité lui beaucoup d’intérêt, avant d’en connaître les modalités:30 minutes minimum de pause méridienne et a minima 1h30 de travail supplémentaire par jour.
En Belgique, dès 2022, une réforme du travail permettait de condenser les heures de travail hebdomadaires sur 4 jours au lieu de 5 ; même constat d’échec !
Quand dans le secteur privé (Danone, Macif, Fleury michon et bien d’autres…) et à l’étranger (le four day week global au Royaume-Uni, en Espagne), la mise en œuvre de la semaine de 4 jours (32 h avec maintien de salaire) est une véritable réussite (motivation et productivité augmentées, bien-être et diminution du stress, réduction de l’absentéisme), la fonction publique se voudrait « progressiste », « moderne » et « attractive » en mettant en place la semaine EN 4 jours ???