Si, pour beaucoup d'entre nous, la rentrée s'est effectuée derrière un masque, le gouvernement lui, avance à visage découvert !
Une crise sanitaire improbable et d'une intensité rare a touché la planète mettant en danger les populations les plus fragiles sur le plan de la santé et les plus vulnérables sur le plan social.
La France n'a pas été épargnée mettant en exergue les choix politiques de ces dernières décennies : une fiscalité qui favorise les acteurs économiques les plus riches, une réduction des dépenses publiques et des droits sociaux. Ces orientations ont amené notamment le service public de la santé au bord de l’abîme ainsi qu'un accroissement de la précarité augmentant les inégalités sociales…
Le Président de la République, lors d'une de ses allocutions pendant le confinement, nous déclarait avec solennité que le monde d’après ne serait pas construit comme le monde d’avant, nous faisant ainsi espérer des jours meilleurs.
Le passage dans le monde dé-confiné a fait tomber tous les espoirs, les recettes anciennes font leur réapparition comme solutions imparables. Solidaires Finances Publiques et l’Union Syndicale Solidaires ont largement participé au Plan de sortie de crise élaborant les pistes d’un autre monde avec une vingtaine d’organisations syndicales et associatives.
Au Ministère et à la DGFiP, rien ne change. La baisse des moyens et les réformes se poursuivent voire s’accélèrent. Les réunions institutionnelles au plan ministériel et directionnel vont s’enchaîner à un rythme effréné. Les pouvoirs publics n’ont qu’un objectif : que les cycles de discussions entamés avant le mois de mars 2020 autour la Loi de la Transformation de la Fonction Publique et ses Lignes Directrices de Gestion concernant la mobilité et les promotions, la rénovation du dialogue social et la réforme du réseau de la DGFiP avec le Nouveau Réseau de Proximité (NRP) et la démétropolisation, se terminent d’ici la fin de l’année. A Nous d'inverser la tendance. Solidaires Finances Publiques s’inscrit dans la journée interprofessionnelle du 17 septembre afin d’exiger une pause relative à l’ensemble des réformes engagées et porte un autre monde basé sur les solidarités et sur la transition écologique.
La crise sanitaire doit permettre collectivement de construire un monde plus juste, plus social , respectueux des femmes, des hommes et de l’environnement, au service du progrès social.
Le gouvernement confirme ses choix d’avant la crise au profit de la finance !
Le 17 septembre exigeons ensemble une rupture profonde, toutes et tous en grève et rejoignez les manifestations organisées localement.