Contre le "nouveau réseau de proximité", il est nécessaire de continuer à se mobiliser afin de permettre le maintien de nos structures et de nos missions. La section Solidaires Finances Publiques de l'Aude a ainsi organisé une conférence de presse le 28 février afin, notamment, d'informer les candidat(e)s audois(es) aux prochaines élections municipales des 15 et 22 mars. Vous trouverez sur ce lien l'article paru dans la Dépêche du Midi le 29 février.
Sur le sujet du projet de loi de casse des retraites, l'intersyndicale a obtenu une audience avec chacun des député(e)s audois(es) afin de connaître leur positionnement. La première (Danièle HERIN) se prononce pour, dans un réflexe purement pavlovien, puisqu'il s'agit d'un projet porté par la majorité présidentielle et qu'il convient donc de répéter, tel un perroquet, les vertus et bienfaits supposés de celui-ci.
Le second (Alain PEREA) n'est que le caniche de Macron et retranscrit donc, sans aucune erreur, les éléments de langage fournis par son maître.
Quant à la troisième (Mireille ROBERT), elle fait montre d'une ignorance crasse du dit projet malgré son importance civilisationnelle. Vous trouverez d'ailleurs joint le compte-rendu de l'audience avec cette dernière puisque Solidaires Finances Publiques a eu l'insigne honneur de profiter des réflexions de cette supposée élite.
Nous constatons donc un match nul (voire nullissime) entre ces 3 usurpateurs de la fonction de représentant du Peuple ! Bien entendu, l'intersyndicale organisera rapidement une conférence de presse pour faire part aux citoyennes et citoyens audois(es) de l'incurie intellectuelle et morale de ces élus censés veiller à l'intérêt général.
Pour protester contre le recours à l'article 49-3, contre l'irresponsabilité et l'inconséquence des député(e)s de la majorité présidentielle ainsi que contre le mépris porté au peuple souverain par le monarque illégitime et arrogant qui dirige ce pays, un rassemblement sera organisé devant la Préfecture à 18H00 ce jour.
Qu'on se le dise et que cela s'instille dans chacun de nos esprits, la lutte a été, est et sera toujours payante.
"Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux" (Étienne de la Boétie - "Discours de la servitude volontaire")