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Bonjour,

Aujourd'hui, 8 avril, avait lieu un CHS-CT en 2ème convocation après le boycott de la première séance du 25 mars dernier.

Les évènements qui se sont produits la semaine dernière dans le 31 - où, pour la première fois à la DGFIP, une direction (DRFIP 31) a assigné au tribunal 40 collègues pour manifestation et blocage de site, en demandant 1 000 €/agent/jour - nous ont amené à décider de boycotter également cette 2ème séance en protestation et soutien des collègues de la Haute-Garonne.
Le tribunal a débouté l'administration, rendant justice aux collègues. Néanmoins, cette intimidation des agents afin de réprimer un mouvement de grève de personnel voulant défendre les missions de services publics rendue à la population est une dérive autoritaire inacceptable.
Cela se rajoute au mépris affiché par les directeurs locaux et nationaux qui refusent toutes informations à l'ensemble du personnel, alors qu'une destruction de notre DGFIP est programmée d'ici 2022.
Cela se rajoute à la volonté du gouvernement de vouloir passer en force et par une procédure accélérée la réforme de la fonction publique qui offrira toute latitude aux directeurs locaux d'externaliser les missions vers les collectivités locales ou le privé, et d'obliger les personnels à suivre sans plus aucune garantie de gestion.

Ci-joint la déclaration liminaire intersyndicale (Solidaires Finances/CGT Finances) lue ce matin au CHS-CT qui reprend l'ensemble des griefs et revendications que nous portons au nom des personnels.

A lire très attentivement !

pdf2019-08-04-chs-liminaire.pdf

Autoritarisme, intimidation et provocation

Une quarantaine de nos collègues de Haute-Garonne est convoquée ce mercredi 3 avril au tribunal administratif pour avoir participé à des actions de blocage. Ces actions de blocages étaient organisées en intersyndicale et pleinement inscrites dans la stratégie intersyndicale nationale visant à défendre les missions et les agents de la DGFIP et, plus largement, le service public.

Après la journée de grève et de manifestation nationale le 28 mars, le DRFIP de Haute-Garonne avec l'aval de Bruno Parent, a assigné le 1er avril par voie d'huissier nos collègues sur leur lieu de travail ou à leur domicile devant famille et voisins !

Un procédé scandaleux, reflet de l'incapacité de nos dirigeants à dialoguer avec les personnels ou leurs représentants !

Un procédé outrancier, reflet du mépris envers les agents, leurs inquiétudes et leurs revendications !

La collusion entre le pouvoir administratif et le pouvoir politique éclate ici au grand jour : mensonges, omerta, intimidation et provocation sont dignes d'une véritable association de malfaiteurs !

Nous, section de Solidaires Finances Publiques de Charente Maritime, apportons tout notre soutien aux collègues subissant cet affront, ainsi qu'à l'ensemble des agents de haute-Garonne qui sont en lutte depuis maintenant 10 semaines.

Nous invitons l'ensemble des agents de la DDFIP de Charente Maritime et de la DGFIP dans son ensemble à continuer et amplifier la lutte pour leur Avenir, celui de la DGFIP et pour le service public !

 

 

 

Après les journées du 14 février (37% de grévistes sur le département) et du 14 mars (35%), la lutte doit s'amplifier et une journée de grève et manifestation à Paris est prévu jeudi 28 mars. Ci-joint le tract intersyndical.

Une délégation intersyndicale de Charente maritime représentera l'ensemble du département et rejoindra tous les collègues venus des autres département pour "prendre la Bastille".

Nos interventions auprès des parlementaires et élus locaux commence à porter ses fruits.

3 nouveaux rendez-vous avec les députés sont programmés dans les semaines à venir, après celui du 14 février avec le député Falorni qui avait déposé une question écrite à Darmanin.

Ci-dessous le message que nous avons reçu du sénateur Daniel LAURENT suite à notre courrier intersyndical.

C'est avec la plus grande attention que j'ai pris connaissance de votre courriel concernant les préoccupations des agents de la DDFIP de la Charente-Maritime.

Aussi, je souhaite par la présente vous informer que je viens de déposer une question écrite :
Réorganisation de la direction générale des finances publiques

Question n° 09670 adressée à M. le ministre de l'action et des comptes publics
À publier le : 28/03/2019
Texte de la question : M. Daniel Laurent attire l'attention de M. le ministre de l'action et des comptes publics sur la réorganisation des services de la direction générale des finances publiques (DGFIP) et les préoccupations des élus, des usagers et des agents de l'administration. Par une note en date du 10 décembre 2018, dénommée « Bâtir un nouveau réseau », la DGFIP envisage de réorganiser les implantations des centres de finances et des trésoreries, à l'horizon 2022, et de réaménager le traitement des opérations comptables des collectivités locales. Cette nouvelle organisation vise, au-delà de la question des implantations des services, à apporter une offre de service nouvelle, en augmentant les points de contact, en particulier au sein des maisons de services au public. Or, ces propositions s'opèrent dans un contexte de restrictions de moyens humains et immobiliers et en contradiction avec les attentes des citoyens qui demandent une équité d'accès aux services publics de proximité. La dématérialisation des démarches serait également encouragée, alors que 27 % des usagers n'ont pas accès à internet et que 33 % ne maîtrisent pas l'outil. En conséquence, il lui demande quelles mesures il compte mettre en œuvre pour permettre aux personnels des DGFIP qui ont à cœur de remplir leurs missions de service public de disposer des moyens idoines, pour associer les élus locaux à ce réaménagement et enfin pour assurer aux citoyens sur l'ensemble du territoire un accès de qualité aux services publics.

Dès que de nouveaux éléments seront en ma possession, je ne manquerai pas de vous en faire part.

Restant à votre disposition.

Salutations distinguées,

Daniel LAURENT
Sénateur de la Charente-Maritime

pdf2019-03-28-Appel-Intersyndical.pdf

 

Jeudi matin se tenait à la Direction à La Rochelle une réunion des chefs de services du département. Répondant à l'appel intersyndical, 120 agent(e)s ont envahi cette réunion présidée par le Directeur.

Ci-joint le compte-rendu

pdfCompte-rendus_envahissement_Collèges_des_services_21-03-19.pdf