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LE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES !

Faisons la grève au travail, la grève dans nos foyers (des tâches ménagères, des courses…), dans les écoles et les universités ! Interrompons toute activité productive et reproductive, formelle et informelle, rétribuée et gratuite. Participons partout aux actions et manifestations. Réapproprions-nous tous les espaces publics !

 

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Dix raisons (et pas limitatives…) de faire la grève féministe le 8 mars :

  • Les inégalités salariales persistent et les inégalités au travail restent légions : temps partiels, congés parentaux essentiellement pris par les femmes, carrières moindres, métiers féminisés dévalorisés avec les salaires les plus bas…
  • Les inégalités à la retraite s’aggravent au fil des réformes régressives… et le gouvernement envisage de nouvelles réformes sur les droits familiaux et conjugaux ! Vers la fin des mesures compensatoires et les pensions de réversion ?
  • Pour le droit à choisir d’avoir un enfant ou pas : l’avortement est menacé de par le monde, et en dégradant les services publics, en publiant un décret contraignant pour les sages-femmes qui veulent pratiquer des IVG instrumentales, ce gouvernement limite de fait l’accès à l’IVG. Dans le même temps il nous parle de « réarmement démographique »… Au lieu de politique nataliste au relent vichyste, le gouvernement devrait prendre à bras le corps la question des inégalités femmes/hommes, et des manques de crèches !
  • Stop aux injonctions contradictoires sur les corps des femmes ! Trop couvertes ou pas assez, trop minces, grosses, grandes, etc., c’est le contrôle permanent !
  • Au quotidien, les femmes et minorités de genre subissent les violences sexistes et sexuelles en plus des violences économiques. Les doubles discours sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles continuent (cause nationale… et soutien d’agresseurs sexuels).
  • Les femmes sans papiers sont confrontées à la surexploitation et aux discriminations, épuisées par les conditions de travail dans lesquelles elles exercent leurs métiers et la loi immigration va considérablement aggraver leur situation.
  • Les femmes handicapées subissent d’autant plus toutes ces violences et inégalités.
  • Les femmes doivent souvent « souffrir » en silence… avec des traitements médicaux inadaptés et un vide sur la recherche médicale quant au genre.
  • Les discours de l’extrême droite et réactionnaires gagnent du terrain : discours de haine qui pointent les étrangers comme boucs émissaires des violences faites aux femmes, une petite musique sur le retour des femmes au foyer.
  • Des groupes réactionnaires stigmatisent toutes les tentatives d’éducation non sexiste et/ou à la sexualité, seule manière de combattre le patriarcat à la base !

 

Flyer 8 Mars 20241

 

Après lecture d'une liminaire intersyndicale Solidaires, FO, CGT, CFDT, nous avons rappelé que le département devait supporter 6 suppressions d'emplois, malgré ce que veut nous faire croire la DG, se répartissant de la façon suivante -3 B (1 SIE Dinan, 1 SGC S t Brieuc,1 Pairie Départementale), -2 C (1 EDR, 1 SIE St Brieuc)-1 AFIPA . Nous avons dénoncé à nouveau le fait que ces suppressions d'emplois portent toujours sur les services déconcentrés dont les missions ne concernent que la population locale et les collectivités costarmoricaines.

Les créations d'emploi portent exclusivement sur les transferts de services à compétence nationale (SA SIE Lannion) et les transferts au SDIF pour le traitement de la taxe d'urbanisme.

Nous pouvons douter de l'arrivée effective de ces collègues au SDIF : dans de nombreux départements et vu les conditions de travail à la DGFIP, nombreux sont les retours dans leur Ministère d'origine. Mme Desbois nous a assuré que ces postes seraient pourvus, si ce n'est pas par des personnels formés à la Taxe D'urbanisme ce seront des agents "sortis d'école".....donc non formés sur cette mission, alors même que les agents transférés devaient former les collègues du SDIF. Encore une belle réussite!

Solidaires a voté "contre" le volet "déclinaison des emplois 2024" et a dénoncé à nouveau les incessantes suppressions d'emploi qui s'ajoutent, année après année, aux postes vacants dans le département. Nous attendons d'ailleurs le détail de ces postes, nos précédentes demandes étant restées lettre morte.

Les nouveaux horaires d'ouverture nous ont été présentés lors de ce csal; même si nous saluons l'harmonisation départementale de ces horaires, nous regrettons l'absence de réflexion sur les effectifs nécessaires à leur mise en oeuvre et craignons la mise en place de plannings ingérables, principalement dans les SIP où s'ajoutent les permanences EFS.

Nous déplorons aussi la date de mise en place, le 2 avril 2024 , qui coïncide avec le démarrage de la campagne déclarative. Aussi nous nous sommes abstenus de voter.

Mme Desbois s'est engagée à faire un bilan (sous 1 an) et à en tenir compte en fonction des problèmes rencontrés.

Une rapide présentation du "SIP de demain" nous a été faite. Même MME DESBOIS a reconnu que cette note reste très vague, que ce soit dans la présentation du "nouvel accueil SIP" que sur le calendrier d'éxécution. Comme d'habitude à la DGFIP , la commande politique est passée sans savoir si les applications suivent....on nous promet un GAIA version 2.0 pour transférer les demandes des contribuables à d'autres services : en interne, voire complètement en externe (CAF, CPAM etc)....ou comment transformer le SIP d'aujourd'hui en super EFS!!!

Vos représentants au CSAL : Katell LE CHENE, Claire LE LOUARN, David MALLEGOL, Jean Claude LE BAHERS (titulaires) et Stéphanie BOUVIER (suppléants)