Plus de 300 manifestants étaient sur Dole et plus de 400 sur Lons,

 

Nous revendications :

 

• L'augmentation des salaires, du point d'indice des fonctionnaires, des retraites et des minima
sociaux,

Stop à la réforme de la fonction publique
• L'abrogation de la réforme des retraites (64 ans) et l'ouverture de négociations sur les retraites pour un retour à 60 ans,
• La création de postes et le recrutement de fonctionnaires en nombre suffisant, la suppression de la précarité,
• La préservation de nos emplois, en faisant primer la dimension sociale et écologique sur la
recherche de profits,
• L'abandon du « choc des savoirs », la création de postes d'enseignant(e)s et de personnels,
• L'abrogation de la réforme de l'assurance chômage,
• La défense du droit de grève et des libertés syndicales, ainsi que le renforcement des droits
syndicaux dans les secteurs privé et public.

     

 

Historiquement nous pouvons que nous opposer à la semaine EN 4  jours.

Pour le plus gros module 9h38 par jour ce n'est pas 8h par jour! Le 1er mai 1890. Les ouvriers défilent pour demander le journée de 8 heures.

Nous sommes donc opposer à cette régression sociale, Solidaires finances publiques est pour la semaine DE 4 jours: 32h/semaine sans perte de salaire. Voilà le progrès social.

Historique du 1er Mai

-Des origines américaines

Le 1er mai 1886, 200 000 travailleurs américains obtiennent la journée de 8 heures. Les syndicats portaient cette revendication depuis le 1er mai 1884. En effet, la date du 1er mai était un symbole. Elle correspondait alors au premier jour de l’année comptable des entreprises.

Une victoire au goût amer
Le 1er mai 1886, tous les travailleurs n’ont pas obtenu satisfaction. Une grève démarre et de violents affrontements éclatent à Chicago. Le 3 mai, trois ouvriers trouvent la mort. Le 4, une bombe explose et fait quinze morts parmi les policiers. Elle conduira trois ouvriers à des peines de prison à perpétuité et cinq à la pendaison. Face aux preuves incertaines, ils seront finalement réhabilités.

-Pour la journée de huit heures

L’idée d’une journée annuelle de revendication naît à la même époque en Europe. Le premier 1er mai se déroule en 1890 en France. Les ouvriers défilent pour demander la journée de huit heures. Ils portent un triangle rouge à la boutonnière. Ses trois côtés symbolisent le partage du temps entre le travail, le loisir et le sommeil.

-Du 1er mai au ministère du Travail

Le 1er mai devient un jour de manifestation ouvrière en France. Cette date fait aussi écho à des événements violents, à l’image de Fourmies en 1891 ou Paris en 1906. Le gouvernement de Georges Clémenceau crée le ministère du Travail en octobre 1906 pour devenir le réceptacle des revendications des ouvriers. Peu avant le 1er mai 1919, la loi légalise la réduction du temps de travail à huit heures par jour.

-La tentative de récupération du Régime de Vichy.

Sous l’occupation, le régime de Vichy tente de s’approprier le 1er mai. Le 1er mai 1942 sera une journée chômée sans diminution de salaire. Mais la propagande impose sa propre vision du travail. Elle n’oublie pas non plus de mentionner que le 1er mai est aussi la Saint Philippe, le prénom du Maréchal Pétain.

-Un jour férié depuis 1948l

Le 26 avril 1946, le gouvernement reconnaît officiellement le caractère chômé du 1er mai. Il n’est dès lors plus un jour de grève. Il tourne aussi la page du régime de Vichy en le rendant définitivement aux travailleurs. En 1948, il devient férié et chômé.