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Jeudi 20 novembre les Agents toutes catégories des SGC, des services de direction liés à leurs missions et les membres de la THJ étaient conviés (obligatoirement) à assister à la journée des Finances Publiques consacrée au SPL. Cette « invitation » impérieuse et impérative a donné lieu à certains épisodes qui ne sont pas pour glorifier notre directeur départemental.

 

Pour commencer, et après un accueil avec une boisson et quelques « douceurs » qui n’ont pas pour autant facilité l’écoute de « l’aigreur » qui allait suivre, notre directeur a commencé son propos introductif. Les agents ont donc été ravis d’apprendre qu’il n’était pas normal (pour ne pas dire admissible) que l’observatoire interne fasse ressortir qu’une majorité des Agents de la DDFIP du Jura soit « désabusée ». En effet, notre dirigeant ne savait pas comment expliquer à sa révérée directrice générale ces ou plutôt « ses » résultats : La qualité du travail des Agents est bonne et même très bonne alors comment peuvent-ils être désabusés ? Qu’il se rassure s’il prend la peine de lire ces quelques lignes nous allons lui expliquer… Peut-être ne ressentent-ils pas une véritable reconnaissance (en dehors d’une tape sur l’épaule et de quelques jolis mots de temps en temps) de la part de leur hiérarchie.

Par ailleurs, il faudra qu’il comprenne qu’on peut être désabusé (notamment en raison de la distorsion entre cette qualité de leur travail, de leurs efforts et du niveau de leur rémunération) et faire preuve d’une grande conscience professionnelle… Et c’est justement cette conscience professionnelle (qui d’ailleurs joue souvent contre les agents eux-mêmes) qui fait que notre administration (que la plupart des Agents aiment et servent loyalement) tient encore debout et offre à ses usagers un service de qualité malgré les atteintes de plusieurs décennies de réduction des effectifs et de dégradation des services publics (sous couvert d’une modernisation et d’une rationalisation au mieux largement exagérées…). Les Agents peuvent parfois être en agacés, énervés, fatigués mais selon le mot de notre directeur lorsqu’ils répondent à l’observatoire interne ils doivent « réfléchir » et répondre sur l’année entière et pas sous le coup d’un moment de colère (serait-il légitime sur l’instant). Autrement dit : nos réponses ne lui conviennent pas ! Finalement lorsque le malade a de la fièvre il faut qu’il se débrouille pour que le thermomètre indique qu’il n’en a pas…

 

Malheureusement le « meilleur » restait encore à venir. En effet, alors qu’il poursuivait son « exposé » Une collègue est arrivée avec certes du retard, ce que l’on pouvait comprendre en raison des aléas climatiques (chute de neige ce jour-là) et de la distance qu’elle avait dû parcourir sous la neige pour arriver à cette « Grande Messe ». L’instant, déjà gênant pour l’agente elle-même (rien que le fait de rentrer dans une salle qui vous regarde automatiquement à votre arrivée), a en outre était rendu probablement en core plus difficile par les propos déplacés de Monsieur le Directeur qui n’a rien trouvé de mieux à dire que lorsqu’on était en retard, on allait devant et a même ajouté « installez-vous sur les genoux de Monsieur …. il aime bien cela »…

Cette remarque indigne (et le mot est pesé) même sans tenir compte de sa fonction est plus que condamnable et inadmissible. Outre le caractère sexiste à l’égard e la collègue en retard, c’est aussi une insinuation plus que douteuse à l’égard de l’autre agent impliqué « malgré lui ».

Le directeur aurait-il fait la même remarque à Madame VERDIER si elle était arrivée en retard en mars dernier au SIP de Lons ?

Aurait-il fait la même remarque si l’Agent en retard avait été un homme ?…

Nous ne le saurons jamais mais avons tout de même notre petite idée, quoi qu’il en soit, cette phrase n’a rien d’anodin et ne peut selon nous rester sans réponse.

 

En tout état de cause SFP 39 exige des excuses publiques sur Ulysse 39 du Directeur Départemental envers ces 2 agents injustement pris ainsi qu’à l’ensemble des agents présents qui ont dû subir ce malheureux moment très gênant, et dont plusieurs ont témoigné auprès de SFP39 de leur désapprobation de ce genre de pratique d’un autre âge.

L’excellent Guide « comprendre et agir contre les violences sexistes et sexuelles au travail », disponible sur Docad depuis plus d’un an serait une lecture à conseiller…

Pour rappel,Publication d’ulysse le 24/11/2025

https://ulysse.dgfip/79288-violence-sexistes-et-sexuelles-tolerance-zero-la-dgfip

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Les débats sur le budget 2026 débutent et le constat est déjà sans appel : la fonction publique et ses agentes et agents seront, une nouvelle fois, sacrifiés sur l’autel de l’austérité ! 3119 suppressions d’emplois, gel des salaires, suppression de nombreux opérateurs : voilà en quelques mots ce que nous prépare le nouveau gouvernement !

Avec ce nouveau budget, la rémunération des personnels publics reste figée dans une hibernation durable, alors que notre rémunération depuis 20 ans a baissé de 23 % en euros constants ! Les gouvernements se succèdent, mais la logique demeure : la fonction publique, les fonctionnaires ne sont pour eux qu’un coût budgétaire. Et ce n’est pas un hasard s’il n’y a plus de ministère de plein exercice et si le nouveau ministre délégué de la fonction publique est désormais sous l’autorité du ministère des Comptes Publics. Avec une telle politique, les services publics continueront à s’affaiblir et cela met à mal l’égalité.

Par ailleurs, rien ne prépare l’administration, dans les débats budgétaires, à engager des actions de fond – plutôt que des mesures symboliques – en faveur de la bifurcation écologique, rendue indispensable par le dérèglement climatique.

Comment continuer à assurer nos missions dans ces conditions ?

BERCY ET LA DGFiP, CIBLES PRIVILÉGIÉES

Une fois encore, le ministère des Finances est mis à contribution et voit le nombre de ses emplois corrigé… à la baisse !

Et comme toujours, c’est la DGFiP qui paie le prix le plus lourd, avec 558 suppressions d’emplois prévues pour 2026. Des nouvelles suppressions de postes qui se rajoutent aux plus de 30 000 subies ces dernières années. Derrière ces chiffres, ce sont des équipes fragilisées, des services publics affaiblis, des usagers délaissés. Solidaires Finances Publiques dénonce avec force cette politique d’asphyxie.

La charge de travail explose, les conditions se dégradent, le sens du travail s’effrite. Combien de drames faudra-t-il encore ? Les suicides et tentatives de suicide qui ont endeuillé la DGFiP en 2025, les alertes du rapport de la Cour des Comptes, les témoignages de collègues épuisés : tout cela devrait suffire à stopper cette fuite en avant. Mais rien ne semble freiner cette mécanique infernale qui broie les personnels et détruit le service public.

SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES EXIGE :

  • Une revalorisation immédiate de la valeur du point d’indice
  • De véritables mesures catégorielles pour toutes et tous
  • Un plan de recrutements avec un plan de qualification à la DGFiP
  • Le comblement des postes vacants
  • La reconnaissance du travail des agents et agentes et des missions de services publics

Les agentes et agents des Finances Publiques exigent respect, moyens (humains, matériels et législatifs) et justice salariale.

Face à ces choix budgétaires, la mobilisation du monde du travail
est une nécessité.

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 2 DÉCEMBRE !

Pas d’économies sur nos vies !

DOLE 10H30 place de la sous préfècture

LONS LE SAUNIER 15H Place de la liberté

CHAMPAGNOLE 18H

pdf.png20251106_Le_2_decembre_toutes_et_tous_mobilisees_contre_lausterite_et_pour_nos_44KafPk.pdf

Salut à toutes et tous

Tu trouveras le compte rendu de la FS- CSAL du 18 novembre 2025 ainsi que la liminaire 

Bonne lecture.

 pdf.pngliminaire_sfp_39_FS_18112025.pdf

pdf.pngCR_FS-CSAL_18112025.pdf

Sexisme, harcèlement sexuel, agressions sexuelles, viol, aujourd’hui encore, les violences sexistes et sexuelles au travail (VSST) concernent toutes les sphères professionnelles, tous les métiers, dans le privé comme dans le public, et la DGFiP n’est pas épargnée.

Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, pour dire non aux violences sexistes et sexuelles qui surviennent partout et tout le temps : dans les espaces publics, dans nos familles, dans les transports, dans les établissements de soins… et aussi sur nos lieux de travail.

Solidaires Finances Publiques revendique que tous les signalements de VSST soient traités dans des délais raisonnables et qu’une suite leur soit donnée. L'administration prône la tolérance zéro, Solidaires Finances Publiques est là pour le lui rappeler à chaque fois que cela est nécessaire.

Parce que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est aussi une préoccupation syndicale, sur votre lieu de travail, il ne faut pas hésiter à saisir les représentants et représentantes de Solidaires Finances Publiques lorsque vous êtes victime ou témoin de violences sexistes et sexuelles.

Toute l'année, luttons contre les violences faites aux femmes ! Vous trouverez ci-dessous le violentomètre. celui-ci décrit des situations dont la gravité va crescendo. Ces situations nous avons toutes et tous déjà pu les rencontrer au travail, elles ne sont pas acceptables.

Le Samedi 22 novembre 2025 retrouvons-nous dans la rue pour les manifestations !

 Dole 10h30 Place aux fleurs

Lons Le Saunier 10h30 place de la liberté

pdf.pngJura_22_nov_2025_-_A4.pdf

pdf.pngViolentomètre_au_travail.pdf