Après la chute du gouvernement Bayrou, la nomination de Sébastien Lecornu comme premier ministre est un message clair pour la majorité de la population : rien ne changera sur le fond ! Avec ce choix, Emmanuel Macron refuse une nouvelle fois d’entendre la colère sociale qui s’exprime depuis plusieurs semaines.
Le 10 septembre a été une très belle première journée où, sur l’ensemble du territoire, par l’action, les blocages, les rassemblements et la grève, de très nombreux et nombreuses salarié·es, précaires, retraités, jeunes ont fait entendre leurs revendications pour que la justice fiscale, sociale et environnementale soit enfin au centre du futur budget 2026. Et les agentes et agents des Finances publiques étaient également partout sur le territoire pour se faire entendre.
Le budget 2026 ne doit pas être celui de l’austérité. Pour Solidaires Finances Publiques, il est temps de renforcer les services publics, notamment celui de la DGFiP, pour que nous puissions exercer l’ensemble de nos missions partout sur le territoire. Nous refusons de subir à nouveau ces suppressions de postes qui viennent, années après années, dégrader nos conditions de travail. Nous refusons de payer les conséquences d’un budget d’austérité injuste. Nous exigeons le dégel du point d’indice, le retour de la GIPA, la revalorisation de nos rémunérations, des moyens humains et matériels suffisants pour pouvoir continuer à exercer nos missions de service public dans de meilleures conditions.
Le 18 septembre, l’intersyndicale interprofessionnelle appelle l’ensemble des salariés, des fonctionnaires à être massivement en grève et dans les manifestations. Cette journée sera importante pour faire entendre encore plus fort nos revendications et imposer d’autres choix. Refusons la résignation et entrons dans l’action.
Mobilisation dans le Loir-et-Cher :
- Romorantin 10H Place de la Paix
- Vendôme 10H30 Place de la Liberté
- Blois Plancha revendicative à 12h puis 14H30 rassemblement et manifestation devant la Préfecture
Cher(e)s camarades,
Voici les résultats de la grève du 10/9/25 en Loir-et-Cher, contre le budget Bayrou
Taux global DDFIP 41 : 12,20 %
Par services ; Direction 0 %; SIP-SDIF 22,41 %; SIE-PRS 18,87 %; SGC 8 %; brigades 3,70 %; SPFE 29,41 %
Par grades : A+ 0 %; A 6,35 %; B 13,93 %; C 19,72 %
La mobilisation continue avec l'appel de l'ensemble de l'intersyndicale à la grève du 18 septembre
Le gouvernement veut encore faire payer les travailleuses et travailleurs, les précaires, les retraités, les malades : suppression de deux jours fériés, coupes dans les services publics, affaiblissement du droit du travail, énième réforme de l'assurance chômage, gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires et contractuels, désindexation des pensions, doublement des franchises médicales, nouvelles exonérations de cotisations sociales qui impactent le budget de la Sécu, remise en cause de la 5e semaine de congés payés, recul des normes environnementales avec la loi Duplomb...
Même si ce gouvernement est en sursis, le projet de budget Bayrou restera d'actualité dans les jours et semaines qui suivent.
C'est pourquoi les O.S. départementales CGT, FSU et Solidaires de Loir-et-Cher appellent à un rassemblement devant la préfecture à 14h pour y porter leurs revendications et à construire la poursuite du mouvement par la grève pour le 18 septembre