Cher(e)s camarades,


Ce mercredi 19 juin s’est tenue la réunion d’information des affectations au 1er septembre 2024 entre la Direction et les représentants des organisations syndicales.


En application de la Loi de Transformation de la Fonction publique, il n’y a plus de CAPL d’affectation depuis 2020. Néanmoins, nous avons pu défendre nos dossiers en amont des décisions prononcées lors de la réunion informelle.


Les résultats des affectations sont publiés ce jour sur Ulysse 41.


Voici le détail de la situation des postes vacants (par rapport au TAGERFIP) par services au 1er septembre 2024 :
Direction: - 1 B, - 1 C
• EDR: - 1 B
• PCRP : équilibre
• SPFE : - 1 B
• PRS : équilibre
• SIE : - 2 B, - 2 C
• SIP Blois : - 3 B, - 2 C
• SDIF : - 1 C (poste occupé par une agente contractuelle)
• Trésorerie hospitalière : - 2 B
• Trésorerie amendes : équilibre
• SIP Vendôme : - 1 B, - 1 C
• SGC Vendôme : - 2 B, - 1 C
• SIP Romorantin : équilibre
• SGC Romorantin : équilibre
• SIE démétropolisé Vendôme : - 4 B


Soit un total de – 17 B et – 8 C !


La DG a donné l’autorisation à la DDFIP 41 de recruter 12 contractuels pour 2024 soit 3 B et 9 C. Les B contractuels seront répartis comme suit : 1 Direction pôle GP, 2 SIE démétropolisé Vendôme. Les C : 2 SGC Romorantin, 2 SGC Vendôme, 1 SIP Blois, 1 SIP Vendôme, 3 SIE démétropolisé Vendôme.


Pour résumer et plus que jamais, c’est la gestion de la pénurie ! Tous les services sont exsangues. Du fait d’une plus forte concentration de vacances sur certains services, la direction a fait le choix du gel des postes vacants sur l’EDR, le SPFE et le PCRP

Le résultat national des élections européennes est tombé. L’extrême-droite (RN et Reconquête) arrive largement en tête avec près de 40 % des voix. Le vote exprimé marque un tournant historique depuis la sortie de la seconde guerre mondiale.

Les fractures sociales, la brutalité du libéralisme qui frappent les populations les moins favorisées, la peur du lendemain alimentée en notre époque par les crises climatiques ou la peur de l’autre, sont autant de facteurs qui ont nourri ce vote.

Solidaires Finances Publiques dénonce depuis des années et ne cessera de dénoncer les risques et conséquences de ces politiques, tout en affirmant que les idées d’extrême-droite portées par le Rassemblement national et Reconquête ne seront jamais des solutions aux difficultés rencontrées par les citoyens et citoyennes.

En annonçant la dissolution de l’Assemblée Nationale, après avoir légiféré en force et muselé la contestation sociale et environnementale, le Président de la République prouve sa déconnexion totale en s'imaginant être le rempart d'un électorat qui a maintenant fui ses multiples contradictions. Solidaires Finances Publiques ne peut se résoudre à laisser l’extrême-droite s’emparer du pouvoir et gouverner notre pays. Solidaires Finances Publiques appelle celles et ceux qui partagent des valeurs de justice fiscale, sociale et environnementale à s’unir et à faire bloc contre l’extrême-droite.
Il n’y a pas de fatalité mais il y a urgence !

Solidaires Finances Publiques combattra, par son action dans l’unité la plus large, toutes les politiques anti-sociales et libérales.
Avec VISA (Vigilance et Initiative Syndicale Antifasciste), notre syndicat continuera à démontrer que les idées d’extrême-droite vont à l’encontre des intérêts des salarié·es, des agents et des agentes des Finances Publiques, du progrès social et de la société dans son ensemble.

Contre l’extrême-droite, résister et agir, dans l’unité la plus large !

 

pdfIntersyndicale_10juin_41.pdf

Face à la perspective d'un gouvernement RN dont l'ensemble des travailleurs auraient à pâtir, appel à rassemblement intersyndical ce soir 18H devant la préfecture de Blois

 

pdf24_06_11_appel_unitaire_41_lutte_RN_VF.pdf

Le ministre de la Fonction Publique, Stanislas Guérini, a rencontré vendredi 17 mai 2024 matin (de 9h30 à 12h) à Cheverny, un panel de 120 agents publics pour présenter son nouveau projet de loi Fonction publique et discuter « à bâtons rompus ». Ce type de rencontre relève d’un plan de communication dont les possibles mesures sont déjà dénoncées nationalement par l’ensemble des organisations représentatives. Pour preuve, l’annonce de cette visite le mardi pour le vendredi matin (en tant qu’O.S. interprofessionnelle, Solidaires n’a eu connaissance de cette visite que par la NR jeudi matin !) ne laissait pas le temps de préparer un réel débat éclairé, surtout sur le contenu d’un projet de loi pas encore publié.

Ce manque total de considération pour les usagers et les fonctionnaires ne doit laisser aucun doute sur les finalités réelles des annonces, et nos organisations se préparent d’ores et déjà à une réaction d’ampleur face à cette tentative d’anéantissement des garanties portées par une Fonction Publique telle qu’elle a été construite depuis 1983.

À l’origine de cette visite, aucune rencontre n’était prévue avec les organisations syndicales représentatives départementales ès qualité, pour une raison de « timing » (le ministre se déplaçant ensuite vers Amboise pour 15H). Cette façon de faire est inacceptable et relève d’un profond mépris à l’égard de la démocratie sociale. À force d’argumentation, la CGT, la FSU et Solidaires ont obtenu un temps d’échange d’une quarantaine de minutes avec une conseillère du cabinet du ministre.

Le constat est sans appel et sans surprise : le décalage entre la réalité du terrain et les certitudes ministérielles est abyssale.

Nos organisations syndicales sont revenues sur les dernières annonces du ministre qui sont le signe d’un profond mépris à l’égard des fonctionnaires. En axant son discours sur le mérite qui ne serait pas assez reconnu, ou sur la prétendue faiblesse du nombre de licenciements, il ne fait que renforcer l’idée reçue et sans fondement selon laquelle les fonctionnaires seraient des privilégiés. Ce type de discours est totalement démagogique et populiste. Il est en plus irresponsable à l’heure où les concours de recrutement sont de plus en plus désertés. Pour nos organisations syndicales, le recrutement par concours est une protection contre les pressions politiques et reste la seule garantie à l’égalité d’accès à la Fonction publique.

Nos organisations syndicales ont dénoncé le discours ministériel sur la remise en cause du statut du fonctionnaire tel qu’il a été construit en 1983. Ce statut reste encore d’une très grande modernité. Conçu pour que les agents publics restent au service de l’intérêt général et non des intérêts particuliers, il apporte les garanties démocratiques à l’ensemble des citoyennes et des citoyens, notamment celle de l’égalité de traitement. Il impose des devoirs aux agents et en contre- partie des droits qui n’ont d’autres objets que de garantir l’indépendance des fonctionnaires vis à vis de toute forme de pression ou d’arbitraire. Ces droits ont été largement réduits, voire anéantis en 2019 par la loi dite de transformation de la Fonction publique, déjà présentée par le même ministre. Aujourd’hui, il poursuit la casse du statut en voulant supprimer les catégories A, B et C ou en développant un pseudo mérite qui n’est en fait qu’un clientélisme. Ce faisant, le ministre, et plus largement le gouvernement, jouent à un jeu dangereux puisque c’est l’ensemble de l’appareil de l’État et des collectivités locales qui se trouvent affaiblis et par là, la République.

À l’heure où les tensions sont de plus en plus fortes dans notre société, où les crises sont récurrentes, à l’heure où l’adaptation et la lutte contre le réchauffement climatique imposera des politiques d’intérêt général, il faudra une Fonction Publique forte, indépendante, à l’abri des pressions de toute sortes. Pour cela, il faut revenir à l’esprit du statut de 1983, rétablir les instances paritaires, revaloriser les traitements indiciaires et donner des moyens pour assurer la présence des services publics « Partout, pour toutes et tous ».

Soyons dès maintenant prêts à une mobilisation d’ampleur face à cette loi de destruction de la Fonction publique !