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Chers camarades,

Après avoir promulgué la contre-réforme des retraites quelques heures seulement après la décision du Conseil constitutionnel, Emmanuel Macron va s'exprimer ce soir au JT de 20 H.

Comme Emmanuel Macron ne nous écoute pas, nous ne l'écouterons pas non plus et nous ferons entendre devant les mairies de Blois et Romorantin ce soir à 20 H par un concert de casseroles.

Faisons nous entendre contre la casse sociale et le déni démocratique !

Lundi 17 avril 20 H

L'intersyndicale départementale appelle les salariés à participer à la journée de grève et de manifestation le jeudi 13 avril :

  • Romorantin : 10H rond-point McDo vers le rond-point Feuillette et pique-nique participatif
  • Vendôme : 10H30 Place de la Liberté
  • Blois : 14H30 départ Préfecture, rue Gallois, rue Jean Moulin, avenue Gambetta, rue Porte Côté jusqu'à la place de la Résistance

Le vendredi 14 avril, jour de décision du Conseil constitutionnel appel à rassemblements :

  • Blois : 17H occupation du carrefour de la Résistance avec apéro revendicatif et concert
  • Romorantin : 18H rassemblement devant la sous-préfecture
  • pdfCP_Intersyndical_7_avril_2023-2.pdf

Le 6 avril nous restons mobilisés et déterminés à faire reculer Macron

Pas un euro de moins, pas un jour de plus

Départ de la manifestation à Blois parvis de l'INSA école du paysage à 14h30

 

pdfTract_unitaire_-6_avril_2023.pdf

 pdfCommuniqué_intersyndical_41._06_04_2023.pdf

La « Brigade de Répression de l’Action Violente Motorisée » ou BRAV-M fait beaucoup parler d’elle depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites. Créée en 2019 par le préfet de police controversé Lallement pour briser le mouvement des Gilets Jaunes, elle circule à moto en binôme et son unique rôle est d’intervenir dans les manifestations pour agir rapidement et procéder à des interpellations. Ses méthodes sont tellement brutales contre les manifestants, dans l’optique de les terroriser, qu’elle est visée par plusieurs enquêtes judiciaires


L’auteur de la pétition, Yann Millérioux, militant actif contre la réforme des retraites, dénonce une « action qui participe à l’augmentation des tensions y compris à l’encontre des forces de l’ordre. Le pays étouffe de témoignages d’exactions violentes et brutales commises par ces brigades motorisées à l’encontre de manifestants qui tentent de faire entendre leur opposition à un projet de régression sociale. Son mode d’intervention évoque le souvenir des voltigeurs, des duos de policiers montés sur une moto pour disperser les manifestants, brigade dissoute en 1986 après l’assassinat de Malik Oussekine, roué de coups par trois voltigeurs en marge de contestations étudiantes ».


L’utilisation de cette unité digne d’une dictature doit a minima être abordée à l’Assemblée nationale. Nous apportons tout notre soutien à Sébastien, camarade cheminot militant de SUD-Rail qui a perdu un œil suite à l’éclat d’une grenade de désencerclement, matériel de guerre, lors de la manifestation parisienne du 23 mars dernier. Où est la démocratie quand un gouvernement interdit les rassemblements et manifestations, réprime, tabasse et mutile le mouvement social ?


Si la pétition atteint 500.000 signatures, elle fera l’objet d’un débat à l’Assemblée nationale et pourra être confiée à l’une des huit commissions permanentes pour un examen en interne. En cinq jours, la pétition a d’ores et déjà rassemblé plus de 140.000 signatures.


Voici le lien de la pétition qui se trouve sur le site de l’Assemblée nationale
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-1319

 

BravM