Une audio conférence concernant la situation sanitaire s'est tenue le 05/11/2020.

Vous trouverez dans ce compte-rendu des informations concernant le télétravail, l'accueil, la situation des personnes vulnérables, les concours et sélections et les frais de repas.

 

Comme vous le savez, la situation sanitaire s’est fortement dégradée. Malgré l’annonce du président Macron en juillet, selon lequel « nous serons prêts en cas de deuxième vague », un nouveau confinement a été mis en place.

En Meuse, depuis début septembre, 19 cas contacts ont été recensés dans 6 services, dont 5 agents ont été testés positif au coronavirus.

La trésorerie de Montmédy a fermé, ainsi que la paierie de Bar le Duc, qui avec ses 4 cas a été considérée comme foyer épidémique (définition donnée à partir de trois agents positifs). Les locaux ont été désinfectés et tous les agents testés.

Des masques ont été reçus de la préfecture et sont en cours de distribution.

 

 

PictoCovid2 web GDCe confinement, qui paraît bien léger comparé au précédent, révèle le manque de préparation du gouvernement. En plus des cafouillages sur les rayons fermés dans les supermarchés, avec le débat grotesque sur les produits jugés essentiels ou non, nous avons pu constater au sein de notre administration que nous n’étions pas prêts du tout.

Les consignes ont tardé à arriver, il n’y a pas assez de matériel disponible, pas assez d’agents dans les CID (Cellules Informatiques Départementales) pour permettre un déploiement rapide des ordinateurs. Les ordinateurs portables disponibles et des postes « Tiny » sont malgré tout progressivement déployés et chaque service sera doté d’au moins un poste pour télétravailler.

 

En l’absence d’application du Plan de Continuité d’Activité, toutes les missions doivent être exercées. Seul le télétravail peut donc permettre de réduire le taux de contamination.

Les préconisations de Jean Castex concernant le télétravail sont passées de « deux à trois jours » dans son discours du 15 octobre à « cinq jours sur cinq » dans celui du 29 octobre.

La circulaire du ministère de la transformation et de la fonction publique indique qu’ « À compter de vendredi 30 octobre, les agents dont les fonctions peuvent être exercées totalement ou principalement à distance doivent impérativement être placés en télétravail cinq jours par semaine».

Même si le taux de télétravailleurs en Meuse ne nous a pas été communiqué, nous sommes loin d’en être à ce stade, nous pouvons le constater dans les services où quasiment le même nombre d’agents qu’en temps normal sont présents.

Notre DDFIP a choisi de s’affranchir des consignes nationales en se retranchant derrière la « cohésion des équipes ». Celle-ci, même si elle est à prendre en compte, nous paraît moins importante que la sécurité des agents en ces temps de pic épidémique.

De plus, certains chefs de service, non favorables au télétravail, n’ont pas fait remonter les demandes des agents comme ceux-ci les avaient présentées.

Si vous n’avez pas reçu satisfaction dans votre demande de télétravail (sachant que la totalité du matériel n’a pas encore été déployée), qu’elle n’ait pas été communiquée à la direction ou que la durée en ait été réduite, vous pouvez contacter M. Nanquette pour lui en faire part.

Vous pouvez également nous contacter pour que nous évoquions votre situation avec la direction.

L’accueil, selon M. Gossot, ne pose pas de problème de sécurité sanitaire, car les files d’attente ne sont pas significatives.

Nous avons demandé à ce qu’il soit uniquement sur rendez-vous, afin de pouvoir planifier plus facilement le télétravail, mais nous n’avons pas obtenu satisfaction.

Étonnant que le directeur refuse l'accueil exclusif sur rendez-vous aux SIP et trésoreries, alors qu'il l'impose depuis un an au SIE, en prônant l'amélioration du service rendu aux usagers.

N’hésitez pas à nous contacter si vous faites partie d’un service d’accueil et que vous constatez des dysfonctionnements ou des problèmes de sécurité.

Concernant les personnes vulnérables, c’est à nouveau le décret du 5 mai qui s’applique suite à une suspension par le Conseil d’État de celui du 29 août qui réduisait la liste des critères de vulnérabilité.

Ceux-ci sont donc à nouveau :

- Être âgé de 65 ans et plus ;

- Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires ;

- Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

- Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;

- Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;

- Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

- Présenter une obésité (indice de masse corporelle [IMC] > 30 kgm2) ;

- Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise ;

- Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

- Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ouayant un antécédent de splénectomie ;

- Être au troisième trimestre de la grossesse.

Les personnes entrant dans ce cadre doivent être placées cinq jours en télétravail ou en ASA si ce dernier n’est pas possible.

Les concours et sélections se dérouleront selon le calendrier fixé malgré le confinement. Pour les oraux, ils auront probablement lieu à distance.

Les frais de repas pourront potentiellement être remboursés comme lors du dernier confinement.

En attendant la note officielle du Secrétariat Général sur ce sujet, nous vous recommandons de conserver vos justificatifs d’achat de repas ou de produits permettant la fabrication de repas. Nous vous tiendrons informés sur ce sujet lorsque nous en saurons davantage.

Le prochain point sanitaire aura lieu le 26 novembre et nous attendons la date du prochain CHS-CT sur le sujet.