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Le Tribunal administratif de Toulouse a donc débouté l'administration de sa requête visant à la fois le déblocage des piquets de grève...qui n'existaient plus au moment où le juge devait se prononcer, et ceux qui seraient susceptibles d'être mis en place dans le futur. Le juge administratif a également débouté l'administration dans sa demande d'astreinte de 1 000 euros par agent et par jour.

C'est une victoire ainsi qu'un soulagement pour les agent.e.s concerné.e.s.

ON LACHE RIEN !

PLUS QUE JAMAIS LA FORCE DU NOUS !

Alors que le démantèlement de la DGFiP est annoncé, les agents sont en actions et en mobilisations sur l'ensemble du territoire. En Haute-Garonne, les agents sont mobilisés depuis plus de dix semaines !

Alors même que la plupart des directeurs locaux ont déroulé leur carrière dans notre boutique, ils ne sont pas enclins à la sauver pour autant. Le directeur local de la Haute-Garonne ne recule devant aucune manoeuvre pour collaborer avec la direction générale à la fin programmée de la DGFiP. C'est avec un manque de courage crasse qu'une quarantaine d'agents ont été convoqués à la direction de Toulouse et se sont vus signifier par huissier une assignation en référé au tribunal adminsitratif pour action de blocage. Pire, ceratins collègues ont vu arriver à leur domicile ce même huissier. L'objectif attendu : le déblocage des piquets de grève, alors même qu'aucune action n'est envisagée sur place cette semaine.

Fait aggravant, le directeur local a demandé au Tribunal Administratif une amende de 1000 € par jour et site bloqué, et cela par agent.

La direction locale de Toulouse a choisi son camp. Elle rompt avec une "certaine pratique du dialogue social" à la DGFiP. Grâce au fait syndical particulier aux Finances Publiques, il existait jusqu'ici un principe non écrit: le syndicat mène ses combats par l'action collective sans faire appel au juge pour faire avancer ses revendications, et la Direction générale n'envoie pas de "papier bleu" pour mettre les militants devant les tribunaux.

Cette politique de la terre brûlée est coupable. Solidaires Finances Publiques 69 appelle l'Administration à cesser d'agir dans cette voie.

La section Solidaires Finances Publiques du Rhône apporte tout son soutien aux agents mis en cause et affirme la légitimité de la résistance mise en place par les agents de la DGFiP pour assurer la survie de notre Administration

Nous continuerons à mener nos actions!

TOUS EN RESISTANCE !

 

LA SECTION SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES DU RHÔNE APPORTE SON SOUTIEN AUX CAMARADES DE HAUTE-GARONNE.

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Nous venons d'apprendre que le Directeur départemental de Haute-Garonne avait informé les représentants de l'intersyndicale locale d'une saisine en référé du tribunal administratif visant les agent.es ayant participé au blocage de plusieurs sites durant ces dernières semaines. L'audience doit avoir lieu ce mercredi 3 avril.

L'objectif du référé et de la décision attendue du TA est le déblocage par la force publique des piquets de grève... alors même qu'aucune action de ce type n'est envisagée sur place cette semaine par les assemblées générales. Dans sa grande mansuétude, la direction n'envisage pas pour l'instant de suites disciplinaires.

La collusion insupportable entre le pouvoir administratif et le pouvoir politique éclate ici au grand jour et emprunte les mêmes chemins de la répression de l'action syndicale et collective. Le mensonge et l'hypocrisie de la Direction générale sont aussi patents puisque le DGA avait assuré les représentants nationaux de Solidaires Finances Publiques que les exploits d'huissier réalisés en février n'avaient pour but de sanctionner effectivement les personnels engagés dans une lutte légitime. Mensonges, omerta, intimidation et provocation, décidément la DG et le gouvernement forment une véritable association de malfaiteurs.

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Le Rhône est arrivé à Paris !

La DGFiP, la DIRCOFI, l'ENFiP et la DISI sont là !