Comme indiqué dans le tract précédent, la Direction convoque le Comité Technique Local sur les suppressions d'emplois le lundi 18 décembre. Les documents préparatoires nous ont été adressés.

Il est tout d'abord rappelé que :

  • le Tarn bénéficie d'un apport de 14 emplois (1 A, 8 B et 5 C Direction) par la création d'un pôle des recettes non fiscales dédié aux taxes d'aménagement,

  • le Tarn perd 2 emplois (1 B et 1 C Direction) dans le cadre de la création des CSRH,

  • le Tarn perd 2 emplois (1 B et 1 C Direction) dans le cadre du transfert d'assignation du bloc 2.

Cela étant, la localisation des emplois supprimés dans le Tarn est la suivante :

 

 

A+

A

B

C

Direction (après compensation)

+1 (Idiv)

+1

+5

+2

SIE Albi

-1

PCE Albi

-1

SIP Castres

-1

Trésorerie de Saint-Sulpice

-1

Trésorerie de Carmaux

-1

SIE Castres

-1

Trésorerie de Castres-ville

-1

Services Techniques Albi

-1

 

 

Pour justifier ses choix, la DDFiP évoque les gains de productivité (SIP de Castres), une analyse comparée des ratios charges/emplois sur la gestion de l'impôt des particuliers (SIP de Castres), des études réalisées à partir des comparaisons charges/moyens alloués (St-Sulpice, Carmaux, SIE Castres, Castres-ville) et, quasiment pour tous les services, la « contribution aux efforts »... Bref, pour Solidaires Finances Publiques, le Directeur se donne beaucoup de mal pour justifier ce qui ne peut plus l'être !

 

 

Supprimer un emploi au PCE alors que les collègues dénoncent constamment auprès de la Direction le manque de moyen pour produire des fiches et alimenter le contrôle fiscal ? Supprimer des emplois à St-Sulpice et à Castres-ville, alors que la Direction reconnaît elle-même le manque de moyen de ces postes en y affectant régulièrement l'EDR ? Supprimer un emploi à Carmaux alors que le poste récupère une très large partie des charges de la Trésorerie de Valence d'Albigeois ? …

 

 

Solidaires Finances Publiques condamne ces suppressions d'emplois et dénonce le discours du directeur qui essaie de nous faire croire qu'il y aurait une logique derrière ces suppressions, un raisonnement statistique garant d'une certaine forme de justice. Ni logique, ni justice : c'est la destruction de notre administration.