Comme d'habitude, la DGFiP est exemplaire en terme de suppressions d'emplois. Et ce n'est apparemment pas suffisant, si l'on écoute, les propos tenus par Laurent Saint-Martin, rapporteur général du budget.

« Des efforts sont encore possibles à Bercy et dans l'administration fiscale, et je pense que certains ministères n'ont pas encore été très offensifs sur cette question depuis le début du quinquennat. L'exemple de ce qui a été fait sur le logement peut être reproduit ailleurs »...

De nombreux services sont déjà à l'os. Qui peut croire que les suppressions vont pouvoir encore continuer longtemps ?

Seules des personnes qui ne connaissent pas la Fonction Publique peuvent considérer que des marges de manoeuvre existent encore en la matière.

Nous sommes déjà dans un contexte de management nauséabond. Les conditions de travail se dégradent d'années en années à la DGFiP.

Et la reconnaissance dans tout ça ?! Elle passe par des suppressions d'emplois, des carrières ralenties (Plan de Qualification Ministériel réduit, limitation du nombre de passage aux concours, requalifications de postes d'IP en IDIV...)

Il faut sortir de la logique de rigueur salariale qui ne conduira qu'à une chose : baisse de la productivité des agents et de la qualité du service rendu aux usagers, à l'image de 30 ans de politique d'exonération de cotisations sociales sur les bas salaires...